A tous ceux qui ne seront pas là,
A toi, mon frère emprisonné !
Aux milliers d’autres dans ton cas…
A nous, rêvant de liberté.
Aux injustices qui nous harassent,
Qui collent comme peau de chagrin.
A la douleur que rien n’efface.
Nous marcherons main dans la main.
De Salé jusqu’à Ramallah,
Et de Kaboul jusqu’à Damas,
D’Athènes jusqu’à Kinshasa :
De liberté, notre appétit est vorace.
A tous ceux qui ne seront pas là,
Mais qui vivent à la lumière de nos pas.
Je pleure lorsque l’un de vous tombe.
Je suis la sœur du prisonnier,
La mère de l’enfant apeuré.
Je suis l’enfant qui s’impatiente
De voir s’envoler la Colombe…
Je suis ces Hommes dans la tourmente.
Aux injustices qui nous harassent…
Ali… Vous souvenez-vous ?
Sandrine