Bonjour Monsieur le Ministre,
Ali Aarrass serait en train de mourir, sans soin, sans hôpital, dans la prison où il est enfermé. S’agissant d’un concitoyen, nous nous demandons pourquoi les voies diplomatiques n’ont pas toutes été utilisées. Je sais que nous collaborons, y compris apparemment du point de vue policier, avec les Autorités marocaines (sic).. Est-ce pour cela que nous leur sous-traitons la « justice » pour certains de nos concitoyens. Laisse-t-on torturer en Belgique? Qui sera responsable du pire?
Dans l’attente, un peu illusoire, d’une réaction de votre part, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de toute ma consternation.
David Jamar
Professeur de Sociologie
Université de Mons
Chercheur associé – Geco
Université libre de Bruxelles