(traduction en français par Farida)
Plus d’un mois après que le juge ait communiqué au citoyen belge la peine de 15 ans de prison, les avocats n’ont toujours pas le document de confirmation du verdict.
Les avocats marocains qui portent la défense du citoyen belge né à Melilla Ali Aarrass, sont encore dans l’attente que le Tribunal de Salé leur remette par écrit la sentence définitive.
Plus d’un mois après que le magistrat ait communiqué verbalement à Ali Aarrass la peine de quinze ans de prison, pour son supposé lien à un réseau jihadiste installé au Nord de l’Afrique et le trafic d’armes, le juge n’a donc toujours pas rédigé son verdict par écrit. Ce qui permettrait à la défense de connaître les charges sur base desquelles Ali fut condamné à une telle sentence.
Comme l’a expliqué le porte-parole de la plate-forme melilloise, Abderramán Benyaya, qui appuie la cause d’Ali Aarrass, ils sont aussi dans l’attente d’informations concernant des personnes qui ont visité Ali Aarrass dans la prison dans ces dernières semaines. Ils ignorent leur identité et le motif de ces visites.
Il y a quelques semaines l’avocat espagnol, Nayim Mohamed, nous a informés de la révision supposée médicale, à laquelle a été soumis Ali Aarrass. Ce contrôle médical eut lieu après la fin de la procédure judiciaire contre Ali Aarrass.
Nous ignorons tout de ce contrôle médical !
S’il s’agit d’un examen de routine ou d’une réponse à une demande exprimée par le citoyen belge Ali Aarrss.
De plus, maître Nayim Mohamed rappelle que les autorités sanitaires marocaines ont le rapport médical complet d’Ali Aarrass et cela depuis que ce dernier fut extradé au Maroc. Donc il y a de cela plus d’un an. Qu’il ne comprend pas du tout l’intérêt soudain de cette enquête médicale, puisqu’ils peuvent accéder à l’information sur ce rapport et vérifier s’il a subi ou non des sévices et tortures.
La CIM (Commission Islamique de Melilla) avait envoyé il y a de cela quelques semaines, une lettre adressée au Palais Royal marocain. Dans celle-ci, une demande de libération du citoyen et détenu arbitraire belge Ali Aarrass, né à Melilla.
Le porte-parole de l’entité, Samir Mohamed Tieb, a réitéré son optimisme devant une réponse possible « positive » de la part des instances royales marocaines et a critiqué la manifestation de la plate-forme le décembre passé devant la Délégation du Gouvernement, puisqu’il l’a considérée « inutile » pour aider Aarrás.
(espagnol)
Más de un mes después de que el juez comunicara al ciudadano belga la pena de 15 años de prisión, los abogados no tienen el documento de confirmación del veredicto.
Los abogados marroquíes que llevan la defensa del ciudadano belga nacido en Melilla Ali Aarrás aún están a la espera de que el Tribunal de Salé les entregue por escrito la sentencia definitiva. Más de un mes después de que el magistrado comunicara, de manera verbal, al propio Aarrás la pena de quince años de prisión por su supuesta vinculación a una red yihaidista instalada en el Norte de África y el tráfico de armas, el juez aún no ha redactado su veredicto por escrito que permita saber a la defensa los cargos por los que se le condena y en base a qué pruebas.
Según explicó el portavoz de la plataforma melillense que apoya la causa de Aarrás, Abderramán Benyaya, están a la espera de obtener información sobre las personas que han visitado a Aarrás en la cárcel en las últimas semanas, ya que desconocen su identidad y el motivo de estas visitas.
Hace algunas semanas el letrado melillense, Nayim Mohamed, informó de la supuesta revisión médica a la que habría sido sometido Aarrás, tras concluir el proceso judicial contra él, y que desconocen si este chequeo médico se debe a una revisión rutinaria o a una petición expresa del ciudadano belga. Además, Mohamed dijo que las autoridades sanitarias marroquíes tienen el informe médico completo de Aarrás desde que llegó extraditado a Marruecos hace ya más de un año y que, de poder acceder a la información de ese informe, se podría comprobar si sufrió torturas o no.
La CIM está a la espera del indulto real para Aarrás
Por su parte, hace algunas semanas la Comisión Islámica de Melilla (CIM) envió a la Casa Real marroquí una carta en la que solicitaba el indulto para el belga nacido en Melilla Alí Aarrás. El portavoz de la entidad, Samir Mohamed Tieb, reiteró su optimismo ante una posible respuesta “positiva” por parte de las instancias reales marroquíes y criticó la manifestación de la plataforma el pasado mes de diciembre ante la Delegación del Gobierno, ya que la consideró “inútil” para ayudar a Aarrás.