Le 14 décembre 2010, jour de l’extradition, Ali est amené malgré son état de santé fragile (24 jours de grève de la faim) d’abord vers une fourgonnette.
Ali demande aux gardes. « Où m’amenez vous? »
Les gardes de répondre, « chez le médecin! »
Ali visionne l’endroit et constate que c’est un aéroport…. une dame de la Croix Rouge est présente et semble recevoir des instructions de la part de deux agents de l’interpol espagnol, deux agents de l’interpol marocain, ainsi que le Consul du Maroc en Espagne (c’est du moins ce dont Ali est convaincu).
Ils vont l’amener vers une cabine de toilettes, et là la dame de la Croix Rouge va lui injecter un produit tout en écoutant Ali, qui lui disait. « Ce que vous faites est contraire à la loi, ils violent les conventions des droits de l’homme« .
La dame a répété cela aux agents, qui lui ont répondu : »injectez lui le produit qu’il se remette debout, il doit être extradé immédiatement« .
Sur ce Ali dit avoir reçu cette injection qui lui permettait de marcher, car avant ça il n’arrivait même pas à tenir debout.
Ensuite ils l’ont amené vers un avion marocain qui attendait sur la piste, il a vu qu’on déchargeait des caisses de poisson, et Ali leur a dit « Drôle d’échange n’est ce pas? Un homme contre du poisson marocain » Immédiatement après ça, le garde a poussé Ali à avancer, l’a fait rentrer dans l’avion et à ne plus voir quoi que ce soit hors de celui-ci.
Ali dit se souvenir de toutes ces personnes.
Une fois de l’autre coté, une voiture attendait, ils l’ont jeté dedans et ils ont commencé à le frapper le violenter et l’humilier immédiatement.
La suite des actes barbares et torture sauvage vous l’avez déjà ou lu ou entendu.
Farida Aarrass
