EL TELEGRAMA – Melilla – Mercredi, 19 septembre 2012
La communauté internationale montre son soutien sans équivoque pour la cause Ali Aarrass
Par Blasco de Avellaneda
Qu’ Ali Aarrass est devenu une icône internationale dans la lutte pour la justice et les droits de l’homme et contre la torture et les crimes d’Etat, est incontestable et vérifiable à la recherche des archives de journaux, les réseaux sociaux et le soutien des politiciens et des institutions à travers le monde, principalement en Europe.
Et il est plus que probable que la prochaine audience prévue pour lundi prochain, 24 septembre soit la dernière à se tenir au Maroc, puisque la cour d’appel a déjà prévenu que, après la déclaration d’Ali prévue pour ce jour-là, la cour serait prête pour donner son verdict final, qui ne devait plus tarder, principalement parce qu’il y a presque un an que les avocats de la défense font appel du jugement inexplicable et injuste à 15 ans de prison pour Ali.
Ce que nul n’avait imaginé c’est que personne voudrait rater la déclaration publique du citoyen de Melilla de nationalité belge devant le tribunal ; que l’Europe suivait cet affaire judiciaire qui a commencé il ya quatre ans et demi, ou que l’effort constant d’une sœur, Farida Aarrass, et de deux plates-formes défendant sa liberté, à Bruxelles et à Melilla, allaient prendre une telle force et s’enraciner dans les principaux groupes et institutions qui défendent la légalité, la justice et l’égalité.
Ainsi, l’Initiative internationale pour l’étude des crimes d’État (International State Crime Initiative – ISCI) enverra une délégation d’experts et d’observateurs à l’audience du tribunal, présidée par son directeur, le professeur Mme Penny Green, du King’s College de Londres.
Cette avocat et criminologue a manifesté son intérêt personnel à être avec Ali pour assurer le respect du droit international de l’audience, et à montrer son soutien à une cause qu’elle étudie avec son groupe de recherche depuis des mois.
Green est titulaire d’un doctorat en criminologie de l’Université de Cambridge et a publié de nombreux articles sur les crimes d’État, les crimes d’État liés aux entreprises, les catastrophes, la justice pénale, la criminalité transnationale, à l’asile et les migrations forcées. Ses intérêts et sujets de recherche plus importants concernent la torture et la violence d’Etat.
L’ISCI est un centre de recherche qui compte avec le soutien et la diffusion de grandes personnalités comme l’activiste américain Noam Chomsky, et qui utilise la loi, la criminologie et les sciences sociales pour étudier les violations des droits de l’homme et des crimes commis par les Etats et les institutions publiques.
Seront également présents de grandes personnalités comme Marc Nève, avocat belge, ancien président d’Avocats sans frontières, membre du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants dans le cadre du Conseil de l’Europe, et membre du Conseil de l’Union des Juristes pour la Démocratie et le Comité de la Ligue des droits de l’homme dans les prisons.
Autre personnalité qui ne manquera pas au rendez-vous est l’ex sénatrice française et ancienne parlementaire européenne, Alima Boumediene-Thiery, qui sera présente au procès d’Ali Aarrass et qui est sûre que la pression internationale peut faire beaucoup pour la libération du citoyen belge innocent.
Alima Boumediene-Thiery est une juriste internationale et elle est connue pour la défense des immigrés en France et en Europe et la lutte contre le racisme, la criminalisation de l’immigration et pour la défense des causes sociales en France et dans les pays arabes.
Le prochain 24 Septembre elle fera partie de la délégation internationale au procès d’Ali Aarrass à Salé, Rabat.
Une autre personnalité qui ne pouvait pas manquer au rendez-vous est Frances Webber, avocate retraitée spécialiste des migrations, des réfugiés, de l’asile et des droits de l’homme, membre de la Ligue des Avocats Socialistes de Londres et conseillère pour le Comité des Avocats contre la Torture et pour la Défense des Droits Humains. Elle est amie de Luk Vervaet, le principal activiste impulseur de « la Cause Aarrass »en Belgique y qui va aussi assister au procès, et c’est à travers lui qu’elle a connu le sujet et dès le début elle n’a pas hésité un instant:« Dans cet affaire, il se produit une violation des droits fondamentaux d’un citoyen européen. «
Webber est la principale responsable de la participation britannique dans cette affaire et elle a écrit la première lettre adressée à l’ambassade du Maroc à Londres exigeant une explication du gouvernement alaouite au sujet de la torture qu’Ali a subi lors de son arrestation et de l’emprisonnement.
Elle enseigne actuellement à l’Université de Warwick, au Birkbeck College et à l’Université de Londres. Elle est vice-présidente de l’Institut des relations raciales et auteur réputée sur les droits des demandeurs d’asile, les réfugiés et les migrants.
De son côté, Ian Patel, chercheur de la criminalité internationale dans la Dickson Poon School of Law, prendra des notes sur tout ce qui se passe lors de l’audience afin de documenter ses travaux de recherche sur les droits de l’homme et de la justice pénale internationale.
Le travail de Patel est financé par l’Economic and Research Council (ESRC) sur le crime d’État. L’objectif de ce projet est de travailler à la définition du rôle de la société civile dans sa capacité à résister à la violence d’Etat et de l’autoritarisme, de sorte qu’Ali devient un facteur clé dans les futures conclusions de leurs études.
Liz Fekete, directrice exécutif de l’Institut des relations raciales et la tête de son programme de recherche européen, sera également présente. Comme Naima Bouteldja journaliste bien connue et réalisatrice française basée à Londres, où elle est co-directrice du film documentaire Red Rag Productions. Sera aussi présente Louisa Loveluck, réconnue journaliste indépendante, spécialisée dans le Moyen-Orient et pour ses recherches sur les crimes d’Etat en Egypte.
Les activistes belges Nordine Saïdi, porte-parole du groupe Egalité; Nadia Boumazzoughe, membre de la plateforme BDS en Belgique en défense des intérêts du peuple palestinien en Europe et activiste sociale engagée, ou Mohamed Ouachen, cinéaste connu qui a réalisé et produit le documentaire « Ali Aarrass, pour l’exemple », seront également présents avec Ali pour remplir la première chambre de la Cour de Salé à Rabat, le prochain lundi 24.
Il est prévu que plus de cinquante personnes arrivées de toute l’Europe fassent de la pression à travers les médias internationaux et couvrent cette audience, considérée la dernière. De Melilla arriveront également des avocats, des activistes, des amis et de la famille. Tout le monde veut être avec Ali sur un jour si important. Ali est le seul prisonnier au Maroc qui a dénoncé la torture et les mauvais traitements à l’étranger tout en étant encore en prison. Cela lui a coûté ne pas pouvoir accéder à la grâce royale, avoir fait l’objet d’un traitement discriminatoire en prison et avoir eu un processus judiciaire encore plus défectueux, long, sinueux et verrouillé que d’habitude, dans un pays où la balance de la justice opte toujours du côté de l’argent et des intérêts politiques. Quoi qu’il arrive ce lundi, le monde le sait maintenant, grâce à Ali, que le Maroc torture et ne respecte pas le droit international, et qu’il le fait avec le consentement d’une Belgique passive et accommodante, et avec la complicité de l’Espagne, qui a extradé illégalement un citoyen européen né dans son domaine et a servi de monnaie d’échange pour ses intérêts d’État.
La Comunidad Internacional muestra su rotundo apoyo a la Causa Ali Aarrass
Por Blasco de Avellaneda
Que Ali Aarrass se ha convertido en un icono internacional en la lucha por la justicia y los derechos humanos y contra la tortura y los crímenes de Estado es algo indiscutible y comprobable mirando las hemerotecas, las redes sociales y el apoyo de políticos e instituciones en todo el mundo, principalmente en Europa.
Y que la próxima vista judicial prevista para el próximo lunes 24 de septiembre es más que seguro que sea la última a celebrarse en Marruecos, era algo más que probable, ya que el tribunal de apelación ya advirtió que tras la declaración de Ali, que se producirá ese día, tendría ya todo listo para dar su veredicto final, el cual no quería demorar más –principalmente porque hace ya casi un año que los abogados de la defensa apelaron la inexplicable e injusta sentencia a 15 años de prisión para Ali-.
Lo que ninguno se imaginada es que nadie querría perderse la declaración pública ante el tribunal del melillense de nacionalidad belga; que Europa estaba tan pendiente de esta causa judicial que comenzó hace ya cuatro años y medio; o que el empeño constante de una hermana, Farida Aarrass, y de dos plataformas que defendían su libertad, en Bruselas y en Melilla, iban a tener tanta fuerza e iban a calar hondo en los principales estamentos e instituciones defensoras de la legalidad, la justicia y la igualdad.
Así, la Iniciativa Internacional para el Estudio de los Crímenes de Estado (ISCI) enviará una delegación de expertos y observadores a la vista judicial, encabezada por su directora, la profesora Penny Green del King’s College de Londres.
Esta abogada y criminóloga ha mostrado su interés personal por estar junto a Ali para velar por el respeto a las leyes internacionales durante la vista judicial, y para mostrar su apoyo a una causa que estudia con su grupo de investigación desde hace meses.
Green es doctorada en criminología por la Universidad de Cambridge y ha publicado ampliamente sobre los crímenes de Estado, el crimen estatal-corporativo, los desastres, la justicia penal, la delincuencia transnacional, el asilo y la migración forzada. Sus intereses y temas de investigación más destacados son la tortura y la violencia estatal.
El ISCI es un centro de investigación que cuenta con el apoyo y la divulgación de grandes personalidades como el activista estadounidense Noam Chomsky, y que a través del Derecho, la Criminología y las Ciencias Sociales estudia las violaciones de derechos humanos y los delitos cometidos por estados e instituciones públicas.
También acudirán grandes personalidades como Marc Nève, abogado belga, expresidente de Abogados sin Fronteras, miembro del Comité Europeo para la Prevención de la Tortura y los Tratos Inhumanos o Degradantes perteneciente al Consejo de Europa y miembro del Consejo de la Unión de Juristas por la Democracia y del Comité de la Liga de los Derechos Humanos en las Prisiones.
Igualmente, no ha querido perderse esta cita Alima Boumediene-Thiery, la ex senadora francesa y diputada de la Unión Europea, que estará en el proceso de Ali Aarrass y que está segura que la presión internacional puede hacer mucho por la excarcelación del inocente ciudadano belga.
Alima Boumediene-Thiery es abogada internacional y se ha destacado por la defensa de los inmigrantes en Francia y Europa y la lucha contra el racismo, la criminalización de la inmigración y la defensa de causas sociales en el país galo y en los países árabes.
El próximo 24 de septiembre formará parte de la de legación internacional en el juicio de Ali Aarrass en Salé, Rabat.
No podía faltar a la cita Frances Webber, abogada jubilada especialista en Migración, Refugiados, Asilo y Derechos Humanos, que pertenece a la Liga de Abogados Socialistas de Londres y es asesora del Comité de abogados contra la Tortura y la defensa de los Derechos Humanos de Reino Unido. Amiga de Luk Vervaet, el principal activista defensor de la ‘Causa Aarrass’ en Bélgica que también acudirá al juicio, es a través de él por quien conoce el tema y desde el principio no lo dudó un instante: “En este caso se están violando los derechos fundamentales de un ciudadano europeo”.
Webber es la principal culpable de la implicación de Reino Unido en la causa y suya es la primera carta dirigida a la embajada de Marruecos en Londres pidiendo explicaciones al Gobierno alauí sobre las torturas recibidas por Ali durante su detención y su encarcelamiento.
Actualmente es profesora en la Universidad de Warwick, en el Birkbeck College y en la Universidad de Londres. Vicepresidenta del Instituto para las Relaciones Raciales y reconocida escritora sobre los derechos de los asilados, refugiados y migrantes.
Por su parte, Ian Patel, investigador sobre Crimen Internacional en la Escuela de Leyes Dickson Poon, tomará notas de todo lo que ocurra en la vista judicial para poder documentar sus investigaciones sobre los derechos humanos y la justicia penal internacional.
Patel está trabajando financiado por el Consejo de Investigación Económica y Social (ESRC) sobre el Crimen de Estado. El objetivo de este proyecto es trabajar hacia una definición del papel de la sociedad civil en su capacidad de resistir la violencia del Estado y el autoritarismo, por lo que Ali es una importante baza para sus futuras conclusiones.
Liz Fekete, directora ejecutiva del Instituto para las Relaciones Raciales y cabeza de su programa europeo de investigación, también acudirá. Al igual que Naima Bouteldja, conocida periodista y cineasta francesa que reside en Londres, donde es codirectora de la productora de cine documental Red Rag productios. También lo hará Louisa Loveluck, periodista independiente conocida por ser especialista en Oriente Medio y por sus investigaciones sobre los crímenes de Estado de Egipto.
Activistas como el belga Nordine Saidi, portavoz de la organización Égalité; Nadia Boumazzoughe, miembro de la plataforma BDS Belgium defensora de los intereses del pueblo palestino en el país centroeuropeo y comprometida activista social; o Mohamed Ouachen, conocido cineasta que ha dirigido y producido el documental ‘Ali Aarrass, por ejemplo’, también van a estar copando la Sala Primera del Tribunal de Primera Instancia de Salé, en Rabat, el próximo día 24 junto a Ali.
Se espera que más de medio centenar de personas llegadas de todos los rincones de Europa estén haciendo presión mediática y dando cobertura internacional a la previsiblemente última audiencia. Desde Melilla también acudirán abogados, activistas, amigos y familiares. Todos quieren estar con Ali en un día tan señalado. Él ha sido el único preso en Marruecos que ha denunciado torturas y maltratos fuera del país estando todavía recluido. Eso le ha costado no poder acceder al Indulto Real, ser objeto de un trato discriminatorio en prisión y haber tenido un proceso judicial más viciado, largo, sinuoso y trabado que de costumbre en un país en donde la balanza de la justicia se decanta siempre por el lado del dinero y los intereses políticos. Pase lo que pase el próximo lunes el mundo ya sabe, gracias a Ali, que Marruecos tortura y no respeta las leyes internacionales, y que lo hace con la anuencia de la pasiva y convenida Bélgica y gracias a la complicidad de España que extraditó ilegalmente a un ciudadano europeo nacido en sus dominios y que sirvió de moneda de cambio a los intereses estatales.