« Appel aux vivants », un cri d’alarme des détenus européens dans les prisons marocaines.

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  Les nombreux rapports relatifs à la problématique de l’incarcération au Maroc, rédigés par divers organes habilités en la matière, tant à l’échelon national qu’international, ont porté un sérieux coup à son image de marque. 

Les récentes déclarations de Juan Mendez, en guide de prémisses, lors de la clôture de sa visite guidée au Royaume le mois dernier, n’ont pas fait état d’exception à la règle en confirmant la gravité d’un constat préalablement défini comme telle. 

 La vision officielle de l’incarcération au Maroc ne s’est jamais inscrite dans un processus d’insertion sociale du détenu et/ou de sa réhabilitation et n’a jamais obéit à aucune conception humaine de l’individu. Pire, elle a toujours émané d’une longue logique d’épuration à large échelle, ponctuée par l’exclusion d’une large couche sociale perçue par le système comme inutile, victime d’une marginilisation forcée, dictée par les politiques défaillantes du système et des élites corrompues. 

Cette détermination traduit dans les faits, l’état d’esprit d’un système s’articulant autour de la traité des êtres humains comme remède aux méfaits d’une gestion publique désastreuse, hanté ( le système ) par un souci inassouvi de sacrifier la site large couche populaire et la livret en pâture aux sévices d’une justice despotique, vassale d’un dicta nommé corruption. 

 

Aux responsables européens, après vous avoir pendant des années sollicités afin d’intervenir auprès des autorités marocaines pour que les conventions ratifiés avec le Maroc soient respectés dans notre situation. 

Principalement le respect des droits humains ainsi que notre dignité et le droit à un procès équitable. 

La plupart de nous n’avons pas eu le droit à un procès équitable et avons fais l’objet de maltraitances physiques. Certains d’entre nous avons été torturés dans le entre de torture à Temera près de Rabat. Ou l’on nous a soutirés des aveux sous la tortures physique souvent pour des affaires politique, d’opinion, de règlement de compte ou autres. 

Malgré nos différentes demandes e sollicitations auprès des pays de l’union Européenne qui sont restés jusque la sans réponse. 

 

Nous réclamons donc:

– L’annulation, la révision des procès des détenus qui clament leur innocence. 

– Le droit à la défense, ce qui implique la visite d’un avocat étrangers, simplification des procédures. 

– L’accélération des transfèrements dans les pays d’origine, qui sont toujours retarder. 

– Un vrai représentant des autorités consulaires pour le soutien en tout genre qui n’existe pas aujourd’hui dont le cas de la Belgique qui est flagrant. 

– L’intervention des autorités Européennes pour le bon fonctionnement et le respect des accord ratifiées entre l’UE et le Maroc. 

– La création d’un corps diplomatique Européen pour s’assurer du respect des ratifications et de nos droits. 

 

 

Nous vous informons que l’état physique et moral des prisonniers européens est au plus bas. Loin de leur famille vivants dans des conditions inhumaines ( rapport Mendez ). Nous alertons l’opinion publique ainsi que les responsables politiques à maintes fois sollicités, sans réponse de leur part qui nous laisse penser à une certaine complicité. 

 

DE CE FAIT POUR FAIRE VALOIR NOS DROIT L’UNIQUE MOYEN QUE NOU AYONS EST D’ENTAMER UNE GRÈVE DE LA FAIM FERME DE 3 JOURS À COMPTER DI 22/10/2012 au 24/10/2012 POUR ATTIRER L’ATTENTION SUR LE CALVAIRE QUE NOUS ENDURONS

 

GRÉVISTES EUROPÉENS DANS DIFFÉRENTES PRISONS DU MAROC.