Ali,
Ton absence comme un voile sur mes yeux posé.
Tu as dit ils ont voulu nous briser mais nous ont renforcés.
Tes injustes carcans honte à ceux qui les ont posés.
Mon cœur de larmes inondé ne cesse de t’aimer.
A ton corps ignobles violences et souffrances.
Mais au mensonge et à l’arrogance tu n’as pas fait allégeance.
Tu cries injustice comme un écho au lâche silence.
Ton calvaire sera le lourd fardeau de tes geôliers.
Que pourront les menteurs quand vérité éclatera.
Une armée de consciences se soulève pour les dénoncer.
Que pourront les imposteurs quand Dieu jugera.
Détestable la place qui leur est réservée.
Pour toi s’élèvent des voix de vérité et liberté.
Le ciel entend mais sans relâche elles continuent à crier.
Elles clament justice et équité.
Laisse ton esprit s’envoler qu’il vienne nous visiter.
D’amour et d’espoir il sera rassasié et renvoyé.
Laisses ta peine s’envoler qu’elle vienne nous visiter.
De mille chaînes elle restera attachée.
A la nuit succèdent la grâce et la lumière.
Ne désespère pas mon frère de la foi et la prière.
Seigneur brise ces carcans et anéanti cette barrière.
L’aube porte mes prières au Seigneur des mondes.
Il entend mon murmure et mon être d’espoir s’inonde.
Je lui dis « Seigneur couvre mon frère de ta protection,
Juste Ton ombre est une bénédiction. »
Je lui dis « Seigneur Tu ne tolères nulle injustice,
La séparation est comme un supplice,
Montre-moi le chemin de la victoire,
Je crois en Ta puissance et Ta gloire. »
Tes journées Ali paraissent des nuits éternelles.
Je jure que ma main jamais ne posera ta chandelle.
Le jour où Dieu aura nos prières exaucées.
Alors seulement mon cœur sera apaisé.
De : A. M.