La constitution d’un Comité national pour la libération des détenus dans le procès Belliraj

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Comité national pour la libération des détenus politiques restant dans le dossier Belliraj, Octobre 9, 2011
                                               
 

 

 

Déclaration constitutionnelle
 
Des
représentants et des représentantes d’organisations politiques,syndicales,civiles et des droits de l’homme,ainsi que des personnalités nationales se sont réunis pour annoncer la création d’un « Comité national pour la libération des détenus politiques restants dans le dossier Belliraj. »

Conscients de ce que contient ce dossier comme fabrication, falsification et fraude à l’encontre de tous les détenus (l’enlèvement et la détention forcée avant toute charge, le refus d’autoriser les avocats à photocopier les dossiers, le refus du tribunal d’enquêter sur les cas de torture de détenus avant l’adoption des déclarations de la police, l’absence de preuves et la violation de la confidentialité de l’enquête, la falsification des proces verbaux …)

 

Tenant compte du fait que les événements attribués à tort aux détenus remontent au début des années 90 du siècle dernier, période qui a été couverte par l’expérience de l’Instance de l’équité et de la réconciliation (1956/1999), durant laquelle l’Etat lui-même a commis avec tous ses appareils répressifs des violations flagrantes des droits de l’homme.


Affirmant que le procès des personnes détenues était un procès politique au cours duquel ont été absentes les garanties les plus élémentaires requises par la loi marocaine et les conventions internationales des droits de l’homme.

Tenant compte de la libération des cinq prisonniers politiques qui ont été condamnés dans la même affaire, et de l’arrivée à terme de la peine d’un sixiéme ,et sachant que le scénario de toute cette affaire est directement relié aux six détenus libérés.

Exprimant leur solidarité avec les familles des prisonniers politiques (enfants, mères et épouses),exposés aux humiliations et aux insultes devant les portes de prison, et convaincus de l’innocence de leur proches.

Toutes les organisations et les personnes consernées s’indignent du maintien en détention des prisonniers et demandent d’accélérer leur libération. Elles annoncent la création du « Comité national pour la libération des prisonniers politiques restants dans l’affaire Belliraj, convaincus de leur innocence et oeuvrant pour clore un des plus importants dossiers de violation des droits de l’homme dans notre pays. Un secretariat du comité a été de ce fait constitué. Il se compose de Abdelrahman ben Amr, Président, Mohamed Ennouhi, coordinateur, et des membres suivants : Samira Rammash, Mouna El Boush,Houria Amer, Mohamed Goura,Abdel Aali Hami Eddine, Ahmed Waihaman et Abdel Illah El Mansouri. Le Comité a rédigé un programme de travail militant dont il annoncera les détails lors d’une conférence de presse.               

 

Pour le Comité: Mohamed Alnouhi
Téléphone: 0666.141973

 

 

The national Committee for the release of political prisoners remaining in the Belliraj case , October 9, 2011


  Constitutional Declaration

 

Representatives of political organizations, unions, civil and human rights, as well as national figures gathered to announce the creation of a « National Committee for the release of political prisoners remaining in the Belliraj case « .

 

– Aware of what is in this case as fabrication, falsification and fraud against all the prisoners (the kidnapping and forced detention before charges, the refusal to allow lawyers to copy the files, the court’s refusal to investigate cases of torture of detainees before the adoption of police statements, the lack of evidence and violation of the confidentiality of the investigation, the falsification of minutes …)

 

– Taking into account the fact that the events wrongly attributed to the prisoners go back to the early 90s of last century, a period that was covered by the experiences of the Equity and Reconciliation Instance (1956/1999) during which the state with its repressive apparatus has committed gross violations of human rights.

 

– Affirming that the trial of those detained was a political trial in which the most basic guarantees required by Moroccan law and international conventions of human rights were lacking.

 

-Taking into account the release of five political prisoners who were sentenced in the same case, and the termination of the sentence of a sixth, and knowing that the senario for this whole process is directly related to the six released detainees.

 

– Expressing their solidarity with the families of political prisoners (children, mothers and wives), exposed to humiliation and insults at the gates of prison, and convinced of the innocence of their loved ones.

 

All abovementioned organizations and individuals resent the continued detention of prisoners and ask to speed up their release. They announce the creation of the « National Committee for the release of political prisoners remaining in the Belliraj case”, convinced as they are of their innocence and working to bring to closure one of the most blatant cases of violation of human rights in our country. A committee secretariat was thus formed. It consists of Bin Abdelrahman Amr, President, Mohamed Ennouhi, coordinator, and the following members: Samira Rammash, Mouna El Boush, Houria Amer, Mohamed Goura, Hami Eddine Abdul Aali, Ahmed Abdel Illah and Waihaman El Mansouri. The Committee has prepared a militant work program whose details will be announced at a news conference.

 

For the Committee: Mohamed Alnouhi

Phone: 0666.141973

 

 

 

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