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Poème pour Ali : A tous ceux qui ne seront pas là

dans ARTS par

A tous ceux qui ne seront pas là,

A toi, mon frère emprisonné !

Aux milliers d’autres dans ton cas…

A nous, rêvant de liberté.

 

Aux injustices qui nous harassent,

Qui collent comme peau de chagrin.

A la douleur que rien n’efface.

Nous marcherons main dans la main.

 

De Salé jusqu’à Ramallah,

Et de Kaboul jusqu’à Damas,

D’Athènes jusqu’à Kinshasa :

De liberté, notre appétit est vorace.

 

A tous ceux qui ne seront pas là,

Mais qui vivent à la lumière de nos pas.

Je pleure lorsque l’un de vous tombe.

 

Je suis la sœur du prisonnier,

La mère de l’enfant apeuré.

 

Je suis l’enfant qui s’impatiente

De voir s’envoler la Colombe…

 

Je suis ces Hommes dans la tourmente.

 

Aux injustices qui nous harassent…

Ali… Vous souvenez-vous ?

 

Sandrine

5 heures pour Ali : droit au coeur

dans ACTIONS par

 

par Anissa Filali

Aux ami(e)s, aux sympathisant(e)s de la justice,

Nous voilà quelques jours après notre évènement « 5 heures pour Ali Aarrass », qui marquait le triste 5ème anniversaire de détention arbitraire d’un homme innocent.

Je suis sûre que pleines d’images et d’émotions sont encore dans nos esprits. On ne peut que remercier et féliciter toutes les personnes qui ont fait que cette après midi soit une belle réussite.

Tous ces artistes au grand cœur, qui ont répondu sans hésitation à cet appel de solidarité: Mohamed Ouachen, le groupe El Mi’raj Anachides, Hydra, Manza, Mohamed Mesbahi, Ibn Mohamed, et Youness Mernissi.

Ces artistes ont donné de leur voix, de leur talent, et de leur engagement et ont fait ressentir tant d’émotions différentes: la joie, la peine, la colère, la rage, la solidarité… Toutes ces émotions font partie du combat pour la libération d’Ali Aarrass !

Merci à Lionel, notre ingénieur du son de l’occasion. A Abdelaziz, qui nous a permis par la réalisation de sa vidéo de retracer ces 5 années d’enfermement d’Ali Aarrass.

Tous ces anonymes qui ont préparé ou apporté des choses pour garnir le buffet, ce fût un buffet de régal pour nos yeux et nos papilles. Notre chère Mona, avec ses bougies qui amènent de la chaleur dans nos foyers. Malika, Ruth et Cindy pour la disposition de la salle Vaartkapoen. Les photographes Amin, Chadia, Karima et Sarrah qui ont permis d’immortaliser par leurs images et ainsi de préserver l’histoire de notre combat. Les filles qui ont assuré la garderie avec une présence et une patience exemplaires: Saheila, Nadia, Nathalie et Khadija, et à Nordine Saïdi qui a réalisé de beaux calicots avec nos petits artistes en herbe.

L’équipe ESG asbl (Egalité Sans Guillemets) qui est toujours au rendez-vous pour soutenir les causes justes. Tous les militants d’Egalité qui portent cette cause très à cœur et qui affirment clairement qu’ils ne lâcheront rien pour Ali Aarrass, ainsi que pour tous les autres prisonniers belgo marocains. Luk Vervaet, ce membre d’Egalité, et qui est aussi à la tête du comité « FREE ALI ». Ce monsieur qui milite et se bat avec acharnement pour donner une dignité, une voix à toutes ces familles de détenus.

Et aussi ce public qui s’est déplacé pour soutenir Ali Aarrass et ses proches. Nous comptions près de 250 personnes. Un public très varié, qui compte parmi lui des militants comme René Andersen ou Jeannine Tips, une parlementaire comme Zakia Katthabi, une membre de Bruxelles Laïque Sophie Léonard et la criminologue Juliette Beghin, l’acteur Ben Hamidou, la conseillère communale de Molenbeek Farida Tahar, le président de l’AMDH Belgique Abdel El Hadji ou le prof Souhail Chichah et ces dizaines d’anonymes qui se battent depuis 5 ans pour Ali. Sans oublier tous ces citoyens qui sont fidèles et qui nous prouvent par leur présence à chaque fois leur solidarité et leur soutien.

Je pense et fais honneur à toutes ces familles de détenus belgo marocains qui malgré la souffrance, et la peine qui les envahit, restent dignes et debout, et ne lâcheront rien pour leurs proches. Ne les oublions pas, et continuons à les soutenir. Toutes ces familles qui trouvent leur force dans l’espoir et dans une foi immense ont besoin d’être soutenues….Ali Aarrass représente aussi toutes ces familles… La présence des familles Belliraj, Bekhti, R’ha et Zemmouri nous prouvent que nous menons le même combat. On ne peut oublier cette grand-mère qui appelle de toutes ces forces le retour de son petit fils Mohamed ou le beau poème de Malika pour son frère Abdellatif.

Ali Aarrass est un exemple.

Nous avons le devoir de lui ressembler, de prendre exemple sur cet homme et ainsi de lui faire honneur dans nos combats de tous les jours. Ali Aarrass est un symbole pour tout ce qu’on entreprend chaque jour pour la libération des détenus belgo-marocains et pour une société plus juste !

Ce que nous pouvons retenir de cet événement, c’est qu’il y a une réelle solidarité qui est plus que jamais ancrée. Cette belle après-midi de solidarité a aussi permis de récolter des fonds pour aider la famille Aarrass dans les frais juridiques; à savoir le montant de 2500 euros. Cette belle générosité soulage Farida Aarrass dans ce combat judiciaire !

Ce que nous pouvons sans aucun doute retirer après ces 5 années de lutte, c’est que toutes les actions pour Ali Aarrass sont devenues incontournables pour tous les antiracistes et qu’autour d’Ali, s’est construit un nouveau mouvement pour les droits égaux dans notre pays.

Ce que nous demandons à toutes les personnes qui soutiennent cette cause juste et légitime; c’est surtout de ne jamais lâcher, et de ne jamais sombrer dans l’oubli dans lequel l’Etat belge aimerait tant nous y plonger.

L’État belge aimerait tant qu’on oublie et qu’on se lasse…. Et bien, non ! Nous ne nous lasserons pas. Et pire, nous occuperons tous les espaces qui nous sont donnés pour continuer à dénoncer haut et fort cette injustice, et ce racisme qui frappe cet homme et tant d’autres prisonniers belgo-marocains. Ne tombons pas dans le silence. Nous savons tous que le silence est complice de ce qui se passe dans les geôles marocaines.

En 2014, les 50 ans d’immigration marocaine en Belgique seront mis à l’honneur avec des festivités et un budget colossal. Profitons de cet évènement pour dénoncer qu’après 50 ans, les discriminations et le racisme frappent toujours les enfants de cette dite immigration, et que nous exigeons une enquête parlementaire sur la complicité de la Belgique dans la torture au Maroc.

Je ne peux m’empêcher d’avouer que j’ai honte de ce gouvernement belge, de ces élus indifférents qui sont enfermés quant à eux dans une prison de la honte !

Pourquoi tant de silence et d’indifférence face à ces cris et ces appels de citoyens belges qui ne cesseront de crier à l’injustice tant qu’Ali Aarrass ne sera pas libre !

Nous continuerons à propager et à combattre cette injustice… et nous mêlerons nos enfants pour que l’histoire ne s’oublie pas.

Il est important de véhiculer ces valeurs de justice à nos enfants, pour que les générations futures soient armées pour combattre cette machine à discriminer qui n’est autre que l’Etat belge !!!!

Je terminerai tout simplement à travers les mots répétés sans cesse d’Ali Aarrass : « On lâche rien !!! »

Les prochaines actions à ne pas rater pour Ali Aarrass et tous les prisonniers belgo marocains:

 

Rassemblement mensuel pour les détenus belgo marocains dans les prisons marocaines:Notre rassemblement de chaque premier dimanche du mois pour tous les détenus belgo marocains détenus au Maroc, et en soutien à toutes leurs familles. Prochain rassemblement: le dimanche 7 avril de 12h à 14h au monument de la Pasionaria, avenue de Stalingrad à Bruxelles.

 

L’évènement 20 km de Bruxelles: Réintitulé « 20 km pour la liberté d’Ali Aarrass »:

Le 26 mai prochain auront lieu les 20 km de Bruxelles. Profitons SVP de cet évènement médiatique pour lancer un appel fort à notre gouvernement.

Si vous ne vous êtes pas inscrits, c’est pas grave, venez courir quand même, ou si vous ne courrez pas, venez quand même soutenir l’action.

Montrons à l’Etat Belge qui refuse de nous entendre, qu’on se fera entendre par tous le moyens qui sont mis à notre disposition !!!! Et ne cessons pas de crier à l’injustice tant qu’Ali Aarrass ne sera pas libre !!!!

Profitons de tous ces espaces médiatiques qui nous sont donnés !!! Et si tout ce beau monde qui fût présent aux « 5 heures pour Ali Aarrass » est présent le 26 mai, l’Etat belge verra qu’on ne lâche rien !!! Cet Etat belge qui préfère sacrifier la vie d’un homme innocent que de reconnaître et de dénoncer haut et fort cette terrible injustice !!!

Soyons nombreux, soyons visibles et faisons un bloc de solidarité le 26 mai pour Ali Aarrass !!!!

Plus d’infos sur la page facebook « 20 km pour la liberté d’Ali Aarrass »

Continuons à soutenir Ali Aarrass et tous les prisonniers belgo marocains, et à nous tenir informé via le site Free Ali.

Ecrivons à Ali Aarrass, cela lui fait énormément de bien, et lui donne du courage:

Monsieur Ali Aarrass

Prison de Salé 2

Salé

Maroc

 

La liberté, la justice et l’égalité par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X

 

 

 

Programme des « 5 heures pour Ali Aarrass », lundi 1 avril de 14 à 19 h. Vaartkapoen, Molenbeek

dans ACTIONS par

Présentation: Sarah Danin et Anissa Filali

14h00: Power point photos

14h30: Mot d’accueil

14h45: Prise de parole de Mohamed Ouachen + Teaser documentaire

15h00: El Mi’raj Anachides

15h15: Power point photo

15h30: Hydra

15h45: Rétrospective « 5 ans d’Ali »

16h00: la Campagne Free Ali et la situation actuelle d’Ali

16h15: Pause – buffet

16h30: Manza

16h45: Vidéos de familles des détenus de belgo marocains

17h00: »La femme qui parle »

17h15: Mohamed Mesbahi

17h30: Ibn Mohamed

17h45: Youness Mernissi

18h00: Petit mot pour les « 20km pour Ali »

18h15: Remerciements, mot final, photo finale artistes

18h30: Chanson « Laissez le rentrer »

 

NB: L’horaire est à titre indicatif et approximatif

Mohamed Meshabi aux 5 heures pour Ali Aarrass (lundi 1 avril)

dans ACTIONS par

Mohamed Mesbahi nous fait également le plaisir d’être présent le 1er avril pour Ali Aarrass.

Mohamed Mesbahi, cet auteur-compositeur-chanteur aux multiples univers musicaux (rock,blues, jazz) plongera certains dans une nostalgie, et d’autres dans la découverte….

Au rythme de ses chansons, tous les coeurs battront pour Ali Aarrass !!!!!

Un grand merci à l’artiste d’avoir répondu présent à cette noble cause !!!

Anissa Filali

Manza Abdeslam aux 5 heures pour Ali Aarrass (lundi 1avril)

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Manza, cet artiste qui se définit comme un rappeur hip hop activiste nous fera voyager à travers ses mots et partagera sur scène sa passion.

 

Un artiste friand de poésie,de partage, d’échange qui arrive par la force des mots à apaiser nos maux.

 

Son écriture semble venir d’un besoin d’exister, de faire exister une voix.

 

Le 1er avril, une voix existera à travers les mots de Manza, celle d’Ali Aarrass !!!

 

Fan des citations de Manza, je ne peux m’empêcher d’en citer une:

 

 » J’écris comme je respire, même les mains coupées, j’aurais des choses à dire »

 

Anissa Filali


Mohamed Ouachen aux 5 heures pour Ali Aarrass (lundi 1 avril)

dans ACTIONS par

Toujours fidèle aux actions pour Ali Aarrass, Mohamed Ouachen, artiste engagé et non enragé qu’on surnomme aussi « cacahouette » sera à nos côtés le 1er avril pour les « 5 heures d’Ali Aarrass »

 

Cet artiste sensible aux injustices, réalisateur,acteur qui fait aussi la promotion d’artistes représentatifs de la diversité culturelle bruxelloise est sur beaucoup de terrains d’actions et d’interpellations.

 

Mohamed Ouachen a également mis son talent de réalisateur dans le documentaire « Ali Aarrass, pour l’exemple » qui a mieux fait connaître la cause de ce prisonnier belgo marocain !!!

 

Anissa Filali


Utilisation de preuves médico-légales contre la torture : le cas Ali Aarrass (Posted by IRCT in Forensics – Project Work on 18/03/2013)

dans SANS CATEGORIES par

Ali AARRASS est un citoyen belgo-marocain actuellement détenu dans une prison marocaine, où il est régulièrement soumis à divers traitements inhumains et dégradants. Son calvaire débute en 2006 lorsqu’il est arrêté pour la première fois en Espagne pour trafic d’armes à destination du Maroc. Libéré une première fois sous caution, il est arrêté une seconde fois, en avril 2008, par les autorités espagnoles suite à un mandat d’arrêt international émis par le Maroc. Il est cette fois-ci accusé d’être impliqué dans des activités terroristes. Cette accusation est basée sur une liste de noms fournie sous la torture par Abdelkader Belliraj.

Cependant, après une enquête de deux ans, la justice espagnole ne trouve aucune preuve de la culpabilité d’Ali. Les autorités marocaines insisteront tout de même sur son extradition. Dans un avis provisoire du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies rendu à la fin 2010, il est demandé à l’Espagne ne pas procéder à l’extradition d’Ali avant un examen plus approfondi de son dossier, vu le risque qu’il court d’être soumis à la torture. Malgré une reconnaissance formelle de son innocence par la justice espagnole et un risque important qu’il soit soumis à la torture s’il est extradé vers le Maroc, l’Espagne procède tout de même à l’extradition le 14 décembre 2010. La crainte que les droits fondamentaux d’Ali soient violés s’est malheureusement réalisée.

Ali sera détenu secrètement et interrogé sous torture par la police marocaine. Il est donc non seulement victime de torture, mais également d’une violation de ses droits procéduraux. La torture constitue le moyen unique par lequel les aveux ont été obtenus. Ces aveux constituent quant à eux le fondement de son accusation dans des activités terroristes. Ali ayant rapporté avoir été victime de torture durant la période de détention provisoire par la Police marocaine, et ayant saisi le Comité contre la Torture des Nations Unies de ce fait, les autorités marocaines ont ordonné une expertise médicale. Cette expertise sera réalisée par trois médecins marocains.

L’examen ne confirmera pas les allégations de torture mais la crédibilité de l’examen médical est fortement remise en cause. En effet, le rapport médical ne parait s’appuyer sur aucun protocole issu du droit international, tel que le Protocole d’Istanbul, document indispensable à la conduite d’une expertise légale dans le cadre de l’examen d’une victime de torture et de la recherche de preuves scientifiques. Ainsi, plutôt que de contribuer à la défense d’Ali, le document lui parait fortement nuisible. Face à cette situation, les avocats d’Ali, rattachés au cabinet belge de défense des droits de l’Homme « Jus Cogens », feront appel à l’IRCT dans le cadre du projet Forensic Evidence Against Torture (FEAT).

Cette liaison entre les avocats et un expert médical indépendant, établie par l’IRCT, a permis de d’effectuer une critique étayée et approfondie de l’expertise marocaines de trois pages dans des délais très prompts. Les avocats ont ainsi pu utiliser cette « contre-expertise » devant les juridictions nationales et internationales. Le médecin a été sélectionné par les médecins experts membres du Groupe d’Experts Médico-légaux Indépendants (IFEG) initié par l’IRCT en 2008. Ce groupe est composé de professionnels de la santé hautement qualifiés et formés à la procédure médicale contenue dans le Protocole d’Istanbul. L’expert conclut formellement que le rapport ordonné par le Procureur général marocain ne répond pas aux exigences du protocole d’Istanbul. En effet, il observe que le rapport ne contient qu’une information sommaire sur l’état médical d’Ali, sans mention d’évaluation psychologique et psychiatrique. Le médecin expert demande donc, dans son rapport, qu’une nouvelle expertise médicale et psychologique soit réalisée en conformité avec le protocole d’Istanbul et par un médecin expérimenté en matière d’expertise médicale sur victimes de torture et de traitement inhumains et dégradants. En vue de donner plus d’importance et de crédibilité à cette expertise médicale auprès des autorités marocaines, une seconde contre-expertise a été réalisée par un expert marocain de l’IFEG. Celle-ci a confirmé la conclusion du rapport du premier expert international selon laquelle l’expertise réalisée par les médecins marocains n’était pas conforme au protocole d’Istanbul.

Malgré la nécessité absolue de réaliser une expertise valable fondée sur le Protocole d’Istanbul, elle n’est malheureusement pas toujours suffisante à donner gain de cause aux victimes de torture. Le cas d’Ali Aarrass en est un exemple flagrant. Malgré la production de deux expertises médicales indépendantes par des experts internationaux, la justice marocaine a complètement minimisé les allégations de torture à tous les stades du procès. Vu la mauvaise foi des autorités marocaines, il est difficile d’espérer que la condamnation à douze ans de prison d’Ali Aarrass en appel puisse rebondir sur une reconnaissance, par les instances nationales, de la torture subie au cours de ses premiers interrogatoires après son extradition au Maroc. Le Maroc ne semble pas vouloir respecter les obligations auxquelles il est contraint, plus particulièrement au regard de la Convention contre la Torture, ratifiée par l’Etat marocain en 1993. Les obligations d’enquêter et, une fois la torture constatée, de permettre la réhabilitation des victimes dans la mesure du possible ne sont pas optionnelles.

Ali Aarrass continue de subir quotidiennement des mauvais traitements, inhumains et dégradants, au sein de sa prison marocaine. Il n’hésite pourtant pas à dénoncer les traitements qu’il subit. Les nombreuses organisations, avocats et membres de la famille qui le soutiennent, et lui-même, peuvent toutefois espérer que les instances internationales rendent une décision qui reconnaîtra une violation de ses droits fondamentaux et lui offriront la possibilité d’une réhabilitation.

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