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L’extradition d’Ali Aarrass vers le Maroc était illégale selon l’ONU ( El Hadji Mamadou Gueye dans Yabiladi.com 1 octobre 2014)

dans DANS LA PRESSE/EXTRADITION par

 

renditionPublié le 01.10.2014 à 19h40 | Par El Hadji Mamadou Gueye

L’Espagne est encore dans le collimateur de l’ONU dans le cadre de l’affaire Ali Aarrass. Un comité des Nations Unies vient en effet d’affirmer que l’extradition du Belgo-Marocain au Maroc était « illégale » et a demandé aux autorités espagnoles de fournir une compensation adéquate au détenu pour des actes de torture et de mauvais traitements.

L’extradition d’Ali Aarrass vers le Maroc était « illégale », a estimé le Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies dans une nouvelle résolution. Ce comité vise les autorités espagnoles, estimant qu’elles ont transféré le prisonnier Belgo-Marocain (arrêté à Melilla et accusé de terrorisme) sans prendre en considération les risques de tortures et de mauvais traitement qu’il encourait au Maroc.

« L’Espagne n’a pas évalué adéquatement le risque de torture et de mauvais traitements graves » qui planait sur Ali Aarrass lorsqu’il devait être extradé, a dénoncé ce comité cité par l’avocat du prisonnier, Mohamed Najim, lors d’un point de presse. Et selon EFE qui cite la résolution du Comité, l’extradition d’Aarrass « constituait une violation de l’article 7 du Pacte relatif aux droits civils et politiques », signé à New York en 1954 par de nombreux pays, dont l’Espagne.

Compensation pour Aarrassdrapeau-espagnole-à-lambassade

En conséquence, les autorités espagnoles devront réparer ’’le tort’’ causé au prisonnier. Le comité demande une compensation adéquate en faveur du prisonnier. L’Espagne est aussi appelée à prendre toutes les mesures pour coopérer avec les autorités marocaines sur le cas Aarrass. Les autorités ibériques devront aussi « assurer une enquête effective du traitement qu’avait reçu Ali Aarrass » afin de « prévenir des violations similaires dans le futur ». Depuis fin août, l’Espagne dispose en effet de trois mois pour mener cette enquête.

Pour l’avocat du détenu, l’Espagne avait aussi « ignoré » une résolution du Comité des droits de l’homme de l’ONU publié le 26 novembre 2010, dans laquelle il demandait au gouvernement de prendre des mesures de précaution pour que Ali Aarrass ne soit pas être extradé avant d’étudier son cas. Le prisonnier affirme avoir subi des tortures au Maroc. Plusieurs ONG et associations des droits de l’homme demandent sa libération.

SOURCE

 Article dan telquel.ma lire ici

212.000 personnes ont signé la pétition d’Amnesty demandant la justice pour Ali Aarrass !

dans COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par
Ali AarrassAMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 16 septembre 2014

Une délégation d’Amnesty au Maroc pour aborder la question de la torture et le cas Ali Aarrass

Une délégation internationale de 11 membres d’Amnesty International rencontrera à Rabat les autorités marocaines les 17 et 18 septembre afin d’avoir une meilleure approche de la torture et des autres mauvais traitements dans le pays.

La délégation rencontrera, notamment, le ministre marocain de la Justice et des diplomates. Un événement public sera en outre organisé avec Amnesty Maroc.

Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty International Belgique francophone, est disponible à Rabat pour des interviews.

Contexte de la missioncontre la torture vous avez une arme
La mission s’inscrit dans le cadre d’une campagne mondiale menée par Amnesty International contre la torture et dont le Maroc est l’un des pays-cibles. La torture et autres mauvais traitements sont interdits par la loi dans ce pays. Au cours des dernières années, des jalons importants allant dans la bonne direction ont été posés pour lutter contre ces pratiques. Toutefois, des rapports crédibles faisant état de torture et d’autres mauvais traitements apparaissent. Ces actes ont lieu le plus souvent durant la mise en accusation et les interrogatoires menés par la police et la gendarmerie.

stop torture

 

Les membres de la délégation rencontreront Mustafa Ramid, le ministre marocain de la Justice. Amnesty lui demandera, entre autres, de donner à chaque suspect la possibilité d’avoir un accès immédiat à un avocat, de réaliser des enregistrements vidéo des auditions, d’enquêter sur les allégations de torture et de punir les tortionnaires.

Lors de la mission, Amnesty attirera particulièrement sur l’affaire Ali Aarrass. Selon plusieurs agences des Nations Unies, le Belgo-marocain a été torturé puis condamné sur la seule base d’aveux obtenus sous la torture. Amnesty International appelle les autorités marocaines, notamment, à mener une enquête approfondie sur les allégations de torture et à poursuivre les responsables.

Au cours de ces derniers mois, 212.000 personnes ont signé la pétition d’Amnesty demandant la justice pour Ali Aarrass. Ces signatures seront présentées au ministre de la Justice.

Karen Moeskops et Philippe Hensmans, les directeurs d’Amnesty en Belgique, discuteront du dossier Aarrass avec l’ambassadeur de Belgique au Maroc.

Pour donner de la force au message contre la torture, Amnesty organisera le jeudi 18 septembre une action publique visuelle au parlement marocain, à Rabat.

 

Florence VANWERTS
Assistante au Service Presse

Amnesty International Belgique francophone
9, Rue Berckmans – 1060 Bruxelles

www.moncorpsmesdroits.be
www.amnesty.beAli Aarrass UK Amnesty international

Ali Aarrass : Two significant judgments

dans FRIENDS OF ALI AARRASS LONDON SUPPORT COMMITTEE/SANS CATEGORIES par

drapeau espagnolDear Friends of Ali Aarrass,

On 28 August, the UN Human Rights Committee condemned Spain for its extradition of Ali Aarrass to torture in Morocco in December 2010, in breach of the Committee’s demand for a stay. The Committee found as a fact that Ali was tortured in Morocco, and that before extraditing him the Spanish authorities did not properly assess the risk of torture. Spain’s treatment of Ali violated Article 7 of the International Covenant for Civil and Political Rights, which bans exposure to torture or inhuman or degrading treatment, and Spain is liable not only to pay compensation to Ali but to do everything in its power to assist him now. The Committee gave Spain six months to comply with its decision.

The Committee exists to enforce States’ obligations under the ICCPR, whose guarantees mirror those of the European Convention on Human Rights but apply to signatory states worldwide.

In May, Ali won a ruling against Morocco from the UN Committee Against Torture

drapeau belge IIWithin a fortnight, on 9 September, the Belgian Court of Appeal upheld the High Court’s February ruling that the Belgian authorities are under a duty to provide Ali with consular assistance.

Ali and his lawyers have secured official condemnation of all three states involved in his predicament: Spain, which recklessly extradited him; Morocco, which tortured, tried and sentenced him, and Belgium, which has refused to lift a finger to help him. These denunciations and orders must not be allowed to be in vain.

Ali must be freed!

Frances Webber

Communiqué : Amnesty International se réjouit de l’arrêt rendu par la Cour d’appel qui confirme la responsabilité de la Belgique dans l’affaire Ali Aarrass

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

 

E flyer Stop Torture Ali Ali Aarrass-page-001Communiqué de presse

Bruxelles, 11 septembre 2014.

Amnesty se réjouit de l’arrêt rendu ce jour par la Cour d’appel qui a ordonné à l’Etat belge de porter une assistance consulaire au belgo-marocain Ali Aarrass. L’organisation se félicite en effet de l’obligation faite à la Belgique qu’elle agisse pour que justice soit rendue à un de ses concitoyens, comme le recommandent les Nations unies, et que cette personne bénéficie des soins auxquels elle a droit.

Selon plusieurs agences de l’ONU, Ali Aarrass a en effet été torturé au Maroc à la fin de l’année 2010, et condamné sur la seule base d’aveux obtenus sous la torture.

« Jusqu’à présent, la Belgique est très peu intervenue pour répondre aux cas de torture dont a été victime Ali Aarrass au Maroc », explique Philippe Henmans, Directeur de la section belge francophone d’Amnesty International. « Nous n’avons aucune indication nous permettant d’affirmer qu’une pression diplomatique ait été exercée et la Belgique n’a par exemple jamais exprimé publiquement la moindre inquiétude au sujet de la torture dont a été victime Ali Aarrass. »

Ali Aarrass Brussels 26 June 2014

Si l’organisation se félicite de la décision rendue par la Cour, elle regrette néanmoins qu’un tel arrêt soit nécessaire pour contraindre la Belgique à réagir. “Amnesty International va continuer à se battre pour que la lumière soit faite sur les faits de torture qui ont servi à justifier la condamnation d’Ali Aarrass, et va continuer à demander la punition des coupables”, poursuit Philippe Hensmans.

Pour plus d’informations ou la réalisation d’une interview, merci de bien vouloir contacter Valérie Michaux au 0477/89.24.70.

Service presse

Amnesty International Belgique francophone

9, Rue Berckmans – 1060 Bruxelles

Tel: +32 (0) 2 543 79 86

Fax: +32 (0) 2 537 37 29

 

Nouvelle victoire pour Ali AARRASS, après le Maroc et l’Espagne, c’est à la Belgique que la Justice rappelle ses devoirs

dans AVOCATS/COMMUNIQUES DE PRESSE par

Dounia III conf de presse 26 juillet 2013Communiqué de presse du CABINET D’AVOCATS JUS COGENS – Me Dounia ALAMAT (+32.470.57.59.25 ; da@juscogens.be) – Me Nicolas COHEN (+32.470.02.65.41 ; nc@juscogens.be) – Me Christophe MARCHAND (+32.486.32.22.88 ; cm@juscogens.be)
Bruxelles, le 11 septembre 2014
Affaire Ali AARRASS : Nouvelle victoire pour Ali AARRASS, après le Maroc et l’Espagne, c’est à la Belgique que la Justice rappelle ses devoirs

(photo Maitre Dounia Alamat lors d’une conférence de presse)

Ali AARRASS est un citoyen belge.

Arrêté le 1er avril 2008 en Espagne sur base d’un mandat d’arrêt international marocain, il est extradé vers le Maroc le 14 décembre 2010. Il disparait pendant dix jours durant lesquels ni les autorités espagnoles, qui ont procédé à l’extradition, ni les autorités belges ne chercheront à savoir ce qu’il devient.

Accusé d’être membre d’une organisation terroriste, Ali AARRASS est torturé sans relâche pendant dix jours pour signer des « aveux ». Qu’ils soient rédigés en arabe, langue qu’Ali AARRASS ne sait ni parler, ni lire, ni écrire, n’a pas surpris la justice marocaine qui l’a jugé coupable et condamné à 12 ans d’emprisonnement.

Ali AARRASS a officiellement déposé plainte au Maroc. Toutefois, cette plainte a rapidement été classée sans suite et rien n’a été fait pour découvrir la vérité.

Mais Ali AARRASS n’a pas baissé les bras devant les obstacles qui n’ont pas cessé de s’élever devant lui.

Le 20 septembre 2012, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture a rendu visite à Ali AARRASS, accompagné d’un médecin légiste. Il a immédiatement écrit aux autorités marocaines, les interpellant sur les traces de torture relevées sur le corps d’Ali AARRASS.

Pour dénoncer la nonchalance de l’Espagne à l’envoyer à ses bourreaux, Ali AARRASS a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Dans sa communication du 28 août 2014, cette haute instance a fustigé l’attitude lamentable de l’Espagne, qui a procédé à l’extradition malgré les mesures provisoires interdisant cet acte. Le Comité des droits de l’homme a ensuite constaté que l’Espagne a violé l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

Pour s’opposer à l’appareil marocain, Ali AARRASS s’est plaint auprès du Comité contre la torture des Nations Unies. Le 27 mai 2014, ce Comité lui a donné raison et a constaté que le Maroc a violé la règle absolue de l’interdiction de la torture, n’a pas mené d’enquête sérieuse à cet égard, et l’a condamné sur base de preuves tronquées. Le Comité contre la torture a donné 90 jours au Maroc pour commencer une enquête impartiale et approfondie. La défense d’Ali AARRASS est dans l’attente du suivi de cette injonction par le Maroc.

Ali et famillePour mettre un terme à l’inertie de son propre Etat à lui venir en aide, Ali AARRASS a dû lancer une action en référé (urgence) afin de contraindre la Belgique à lui apporter une assistance consulaire.

Ce 9 septembre 2014, la Cour d’appel de Bruxelles a confirmé l’obligation d’agir de l’Etat belge en faveur de son ressortissant, sauvagement torturé. La Cour d’appel précise même que des visites hebdomadaires devraient lui être rendues. Une astreinte de 100€ par jour de retard à exécuter cette décision de justice a été ordonnée, afin de s’assurer du bon respect de ses obligations par l’Etat belge.

Cette nouvelle victoire met du baume au cœur des proches d’Ali AARRASS. Toutefois, ils demeurent extrêmement préoccupés de sa situation. En effet, dans sa prison marocaine, toujours entouré par des personnes l’ayant maltraité, physiquement et/ou psychologiquement, Ali AARRASS reste la proie des malveillants et continue à subir d’intenses pressions.

Les proches d’Ali AARRASS espèrent dès lors que l’intervention des autorités belges permettra – enfin – d’assurer effectivement sa protection.

Le Comité contre la torture des Nations Unies condamne l’Espagne pour l’extradition d’Ali Aarrass !(28 août 2014)

dans AVOCATS/COMMUNIQUES DE PRESSE par

(photos : actions en 2010 devant l’ambassade espagnole à Bruxelles contre l’extradition d’Ali Aarrass)

non a l'extradition d'Ali AarrassCommuniqué du CABINET D’AVOCATS JUS COGENS – Me Dounia ALAMAT (+32.470.57.59.25 ; da@juscogens.be) – Me Nicolas COHEN (+32.470.02.65.41 ; nc@juscogens.be) – Me Christophe MARCHAND (+32.486.32.22.88 ; cm@juscogens.be)

Bruxelles, le 1er septembre 2014

Affaire Ali AARRASS : Nouvelle victoire pour Ali AARRASS, le Comité des droits de l’homme constate les graves manquements de l’Espagne et invite cet Etat à réparer

 Ali AARRASS est un citoyen belge.

Arrêté le 1er avril 2008 en Espagne sur base d’un mandat d’arrêt international marocain, Ali AARRASS est accusé d’être membre de la cellule terroriste d’Abdelkader BELLIRAJ.

Craignant d’être torturé au Maroc, Ali AARRASS a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies pour empêcher son extradition.

Le 26 novembre 2010, saisi en extrême urgence, ce Comité a invité l’Espagne à ne pas éloigner Ali AARRASS du territoire, dans l’attente de sa décision finale, compte tenu du risque sérieux de torture encouru.

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Pourtant, le 14 décembre 2010, l’Espagne est passée outre cette mesure provisoire et a envoyé Ali AARRASS vers ses bourreaux et d’abominables tortures.

Le 27 mai 2014, le Comité contre la torture des Nations Unies, saisi d’une plainte contre le Maroc, a constaté que ce pays a bien violé la règle absolue de l’interdiction de la torture, n’a pas mené d’enquête sérieuse à cet égard, et a condamné Ali AARRASS sur base de preuves tronquées. Ce Comité a donné 90 jours au Maroc pour commencer une enquête impartiale et approfondie, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux.

Une instruction (impartiale ?) a bien été rouverte. Ali AARRASS n’a cependant pas été libéré et croupi toujours en prison, à la merci de ses tortionnaires.

Ali innocente

Aujourd’hui, c’est au tour du Comité des droits de l’homme des Nations Unies de rendre sa décision, à l’égard de l’Espagne cette fois-ci.

Dans sa communication n°2008/2010 du 28 août 2014, cette haute instance fustige l’attitude lamentable de l’Espagne qui a procédé à l’extradition alors que les mesures provisoires sont essentielles pour protéger les individus contre des actes irréversibles. Ces mesures visent, de plus, à garantir l’effectivité du recours ouvert, en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, devant le Comité des droits de l’homme.

drapeau-espagnole-à-lambassade

Le Comité des droits de l’homme constate ensuite qu’Ali AARRASS a bien été sauvagement torturé. Il considère, à cet égard, qu’en dépit des informations transmises aux autorités espagnoles, cet Etat n’a pas évalué adéquatement le risque de mauvais traitements. En effet, l’ « Audiencia nacional » avait simplement estimé que la torture n’était pas assez systématique au Maroc que pour justifier un refus d’extradition !

L’Espagne a donc violé l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui prescrit que « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

En conséquence, l’Espagne doit, d’une part, offrir une compensation adéquate à Ali AARRASS pour les souffrances encourues et, d’autre part, prendre toutes les mesures possibles vis-à-vis des autorités marocaines pour assurer un suivi efficace quant au traitement d’Ali AARRASS.

L’Espagne a six mois pour se conformer à cette décision.

Les conseils et la famille d’Ali AARRASS attendent de voir quelles seront les initiatives de cet Etat. Ils attendent également la position de la Cour d’appel de Bruxelles, quant à l’obligation pour la Belgique de venir en aide à son ressortissant. Cette décision devrait intervenir le 11 septembre 2014.

Actuellement, Ali AARRASS subit d’intenses pressions au sein de l’établissement pénitentiaire où il est détenu. L’Etat marocain diffuse également des informations dénigrant et contestant le bien-fondé de ses plaintes[1]. Cette « campagne » fait bien évidemment naître des craintes importantes auprès de ses proches.

Campagne « STOP TORTURE », http://www.amnesty.org/fr/stoptortureAli Aarrass UK Amnesty international

[1] http://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Ffr.africatime.com%2Fmaroc%2Fdb%2Fali-aarrass-vivrait-une-detention-normale&h=6AQGT-1ny&s=1

Dounia Alamat

Avocate

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1000 Bruxelles

Tel 02 213 60 70

Fax 02 503 62 08

www.juscogens.be

 

URGENT ! Signez la pétition d’Amnesty International ! DRINGEND ! Teken de petitie van Amnesty international !

dans ACTIONS/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

Ali AarrassPétition à l’attention de Monsieur le Ministre de la Justice du Maroc

Monsieur le Ministre,

Ali Aarrass a été torturé pendant 12 jours par des représentants de l’État, membres de la Direction générale de la surveillance du territoire (DST). Il a été maintenu au secret dans un centre de détention clandestin, à Témara, où il a raconté qu’on lui avait asséné des coups sur la plante des pieds, qu’il avait reçu des décharges électriques sur les testicules et qu’on l’avait suspendu pendant de longues périodes par les poignets.

Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a déclaré que cet homme avait été reconnu coupable sur le seul fondement d’aveux arrachés sous la torture.
Je vous demande que justice soit rendue à Ali Aarrass et aux victimes de torture.

Je vous exhorte donc à :

– appliquer la décision du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire appelant à sa libération immédiate ;
– ordonner l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les actes de torture et de mauvais traitements infligés à Ali Aarrass, incluant sa période de détention dans le centre de Témara. Cette enquête doit comprendre un examen médico-légal respectant les standards établis par le Protocole d’Istanbul, avec la participation d’experts internationaux.
– traduire en justice les personnes responsables.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma haute considération.

SIGNEZ ICI

TEKEN DE PETITIE HIER
Ali Aarrass Brussels 26 June 2014Pétition à l’attention de M. Didier Reynders, Ministre belge des Affaires etrangères

Monsieur le Ministre,

Ali Aarrass a la double nationalité belgo-marocaine. Lui et sa famille demandent une assistance consulaire à la Belgique, que vous lui refusez. La Belgique choisit donc de rejeter la demande d’assistance consulaire aux personnes ayant la double nationalité belgo-marocaine. De plus, il est choquant de constater que jusqu’à présent – du moins selon les informations dont Amnesty dispose – les autorités belges n’ont entrepris, auprès des autorités marocaines, aucune démarche pour dénoncer les tortures infligées à Ali Aarrass.

Je vous demande donc de donner des instructions afin de :

– fournir une assistance consulaire à Ali Aarrass ;
– exercer une pression politique et diplomatique sur les autorités marocaines afin que celles-ci enquêtent sur les plaintes de torture, punissent les responsables et libèrent Ali Aarrass, en conformité avec les recommandations émanant du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma haute considération.

SIGNEZ ICI

TEKEN DE PETITIE HIER

1 euro pour Ali Aarrass ! Plus nécessaire que jamais.. Merci d’avance

dans ACTIONS par

1 euro pour AliDans le cadre de la Campagne menée pour la libération d’Ali Aarrass, une collecte de fonds est devenue plus que nécessaire pour permettre aux multiples frais et honoraires d’être payés.

Pour vous faciliter et alléger votre contribution, nous ne demandons à chacun de vous qu’UN euro symbolique.
Un euro tout le monde peut le verser et permettra si vous êtes assez nombreux à le faire, d’arriver à l’objectif qui consiste à payer les prochains frais honoraires et autres frais de campagne FREEALI.

Si vous ne connaissez pas encore l’affaire, consultez le site www.freeali.be ou bien contactez la soeur d’Ali Aarrass, Farida Aarrass sur sa page facebook.

Si vous êtes décidés à aider et ainsi soulager la famille, faites vos dons sur ce compte :

Farida Aarrass
BNP Paribas Fortis
Chée de Gand à Molenbeek
IBAN: BE69 0016 7484 8678
BIC: GEBABEBB

 

1 euro pour Ali II

 

 

 

 

 

Remise à jour de vos versements au 7 août 2014 :

– M.E.B. 50€
– J.G. 19,14€
– Z.S.L. 50€
– A.B. 50€
– A.J. 20€
– B.A. 15€
– H.M. 100€
– N. en espèces 800€
– S.A. 200€
– H.H. 50€
– S.R. 150€
– L.A. 10€
– A.F. 5€
– M.D. 10€
– S.D. 1€
– B.A. 5€
– Y.H. 20€
– B.L. 2,50€

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TOTAL : 1537,64 €

Merci infiniment à vous tous pour votre générosité et votre confiance.

 

El Mundo (Espana) 1 Julio 2014 : Ali Aarrass, extraditado por España, torturado por Marruecos

dans DANS LA PRESSE par

Conférence de presse Ali Aarrass Melilla 20 août 2013Extraditado por España, torturado por Marrueco

SOURCE

« Ali me explicó que le colgaron durante horas por las muñecas. Ya de por sí era doloroso, pero además le golpeaban. También tiraban de sus brazos y de sus piernas como si quisieran desmembrarle. Simulaban ahogarle reiteradamente y cada vez que perdía el conocimiento le reanimaban. Le inyectaban productos que le daban la sensación de enloquecer. Le violaron con botellas. Le colocaron pinzas de metal en sus partes más íntimas para propiciarle descargas eléctricas ».
 
Farida Aarras, nacida en Melilla pero con nacionalidad belga, hizo el mes pasado al mensual Le Courrier du Maghreb et de l’Orient esta descripción de las torturas que, según ella, sufrió su hermano Ali, de 52 años, en Temara, la sede de la policía antiterrorista marroquí. Las padeció justo después de ser extraditado a Marruecos en marzo de 2010. El Gobierno español le entregó a las autoridades de Rabat que lo reclamaban.
 
Aministía Internacional, el Gobierno local y las fuerzas vivas de Melilla lo advirtieron una y otra vez antes de que fuese extraditado: Ali Aarras puede no tener un juicio justo en Marruecos y corre el riesgo de ser torturado. El Consejo de Ministros español, presidido por José Luis Rodríguez Zapatero, hizo oídos sordos y Bélgica, el país cuya nacionalidad ostenta Ali Aarras, tampoco movió un dedo. Fue necesaria una sentencia judicial para que le brindase protección consular. La prioridad era la lucha antiterrorista.
 

Tres años después de que España tomase esa decisión se han levantado tantas voces en apoyo de Aarras, incluida la de la ONU, que el Ministerio de Justicia marroquí anunció el 21 de mayo una iniciativa nada frecuente: la apertura de una investigación sobre las denuncias que formula el reo melillense.
 
Educado por las monjas en Melilla, Aarras tenía 15 años cuando emigró a Bruselas. Desde pequeño era residente legal en Melilla, pero solo ostentaba la nacionalidad marroquí hasta que en 1989 adquirió la belga e hizo allí la ‘mili’. En Bélgica hizo otras muchas cosas, desde trabajar en la construcción hasta abrir una papelería, además de casarse con la marroquí Houria. Poco antes de regresar a Melilla, en 2005, se convirtió también en un musulmán piadoso. En su ciudad abrió primero una bocatería, pero como el negocio no iba bien acabó conduciendo camiones.
 
Investigado en 2006 por sus supuestas vinculaciones terroristas por el entonces  juez de la Audiencia Nacional, Baltasar Garzón, Aarras no llegó a ser juzgado porque el magistrado archivó el asunto. Fue de nuevo detenido en 2008, a instancias de la Justicia marroquí, y extraditado dos años más tarde. En octubre de 2011 fue condenado a 12 años por pertenencia a banda terrorista y tráficos de armas. La única ‘prueba’ que avala esa sentencia es, según su abogado melillense Nayim Mohamed, la confesión del preso obtenida bajo la tortura. Los letrados han recurrido la sentencia.
 
Ya en diciembre de 2012 el relator de la ONU para la tortura, Juan Méndez, daba crédito, en una carta que remitió a las autoridades de Marruecos, a las denuncias de Aarras sobre las torturas padecidas. Hace cuatro meses el grupo de trabajo sobre detenciones arbitrarias del Comité de Derechos Humanos de la ONU hizo otro tanto. Amnistía Internacional convirtió a Aarras en un símbolo el pasado 26 de junio, día internacional contra la tortura. Organizó pequeñas concentraciones ante el Parlamento marroquí y las embajadas de Marruecos en Bruselas y Madrid. En esta última entregó 40.000 firmas pidiendo que se investigue a fondo lo sucedido.
 
Ali Aarras no es el primer caso -fue precedido por el sirio Basel Ghalyoun, el checheno Murat Gasayev, etcétera-, ni probablemente el último, de personas extraditadas por España y presuntamente torturadas en el país al que se les envía. Es, sin embargo, el único en el que ha intervenido la ONU. Ningún responsable de aquel Gobierno de Zapatero que le entregó a Marruecos se ha preguntado si no se incumplieron entonces las obligaciones internacionales de España.
 
El Reino Unido ha intentado negociar memorándums de entendimiento con una decena de países no europeos a los que suele extraditar reos para que sus gobiernos se comprometan, además de no condenarles a muerte, a no torturarles. En otros lugares de Europa se estudia que los cónsules del país que extradita puedan hacer un seguimiento de la suerte que corre el reo una vez trasladado al país que solicitó su extradición. España fue pionera a la hora de introducir en 2009 la justicia universal, pero en este otro apartado va con mucho retraso.
 
Y, sin embargo, como escribía en un editorial, en vísperas de la extradición del reo belga, un diario tan prudente y conservador como El Faro de Melilla: « La defensa de Ali Aarras alcanza y afecta a todos los demócratas que creen en un Estado de Derecho con garantías judiciales que, hoy por hoy, no se dan en Marruecos ».

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