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Mercredi 14 octobre : Rassemblement pour Ali Aarrass au Ministère des affaires étrangères

dans ACTIONS par

ReyndersMercredi 14 octobre 11:30h – 13:30h

Ministère des Affaires Étrangères

Rue des Petits Carmes 15, 1000 Région de Bruxelles-Capitale

Ali Aarrass est en grève de la faim depuis le 25 août 2015 !

Alors qu’il a entamé une 6ème grève de la faim en 7 ans et demi de détention arbitraire, seul moyen dont Ali dispose pour dénoncer l’immonde traitement qu’il subit depuis le début, pour des faits qu’il n’a jamais commis, sa situation et conditions de détention continuent d’être ignorées par notre ministre des Affaires Etrangères !

Nous vous invitons donc à faire acte de présence et à vous indigner au rassemblent prévu le mercredi 14 octobre de 11h30 à 13h30.

Pour plus d’info concernant l’affaire Ali Aarrass, consultez le site : www.freeali.be

Le Comité Free Ali Aarrass.

Facebook Rassemblement pour Ali Aarrass

Video choc ! Torture et traitement inhumain : Ali Aarrass témoigne de sa cellule..

http://www.freeali.be/?p=5822

« Ali Aarrass victime du racisme d’Etat », par Olivier Mukuna, mardi 6 octobre 2015

dans DANS LA PRESSE par
et

En grève de la faim depuis le 25 août. Soit plus de 40 jours… On ne déroulera pas ici l’injustice endurée par Ali Aarrass. Celle-ci reste inchangée depuis 7 ans ; elle s’empire depuis 5 ans (1). Si vous êtes Belge et que vous ne connaissez pas l’histoire de ce compatriote, c’est que vous ne voulez pas la connaître ou qu’elle vous indiffère. A l’image de notre ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, assidu à n’accorder aucun répit, aucun espoir, à ce belgo-marocain de 53 ans qui subi tortures et traitements dégradants dans une prison du Maroc. Mais Ali semble déterminé à poursuivre sa sixième grève de la faim jusqu’à ce que “le droit soit respecté”. Quitte à y perdre la vie.

Militant sans relâche pour la libération de son frère, Farida Aarrass a su mobiliser une solidarité à travers l’Europe, soutenue notamment par le britannique Jeremy Corbyn, nouveau leader des travaillistes.
Afin que l’irréparable ne survienne pas, le MRAX, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International et l’avocat d’Ali, Me Christophe Marchand, ont lancé ce 5 octobre un nouvel appel pour sa libération. “C’est déjà la quatrième conférence de presse conjointe que nous organisons sur son cas”, souligne Alexis Deswaef, président de La Ligue des droits de l’homme, “en espérant que ces images interpellent enfin le gouvernement belge”.
Ces images, elles sont proprement insoutenables (2). Il s’agit d’une vidéo clandestine, datant de 2012, dans laquelle Ali Aarrass demande que “Justice soit rendue”du fond de son cachot. Sa démarche titubante, son équilibre déficient, son visage tuméfié, son dos, son torse, ses jambes horriblement lacérés de traces de coups dans une cellule crasseuse dont le sordide finit de vous achever. Il fallait peut-être “ça” pour alerter certains médias. Mais c’est encore “insuffisant” pour le gouvernement belge qui possède cette vidéo terrifiante depuis 2014…

Article signé Candice Vanhecke, in Mariane Belgique, 8 juin 2013.
Ali est la preuve de l’existence d’une citoyenneté de seconde zone”, clame Alexis Deswaef. “Et cette absence de visite consulaire à l’un de nos ressortissants est inacceptable ! En fait, tous les arguments du ministre Reynders pour ne rien faire sont faux en droit”. Précisant qu’Ali Aarrass n’a pas été jugé définitivement et qu’une procédure est en cours devant la Cour de cassation marocaine, Me Marchand ajoute : “Ali ne demande même pas sa libération. Il demande que le droit soit respecté. Nous, ses avocats, avons obtenu la condamnation de l’Etat belge pour qu’Ali bénéficie d’une visite consulaire une fois par semaine en prison. Mais rien ne se passe ! C’est stupéfiant et c’est à se demander à quoi sert le droit ? Mais nous continuerons jusqu’à ce qu’Ali soit libéré ”.
En résumé, on observe 2 entrées à ce long scandale. D’une part les droits fondamentaux d’un Belgo-marocain bafoués depuis bientôt 8 ans. D’autre part, un racisme d’Etat qui ne dit pas son nom et que peu osent dénoncer ouvertement. “On ne peut accepter qu’il y ait des citoyens de seconde zone dans notre pays”, estime Carlos Crespo, président du MRAX. “La Belgique doit rétablir son honneur, en respectant les conventions internationales qu’elle a signé, et rompre avec cette xénophobie d’Etat”. Constatant aussi la surdité des Autorités belges, Zoé Spiret, d’Amnesty International, rappelle qu’Ali Aarrass a été choisi pour leur campagne “Stop torture” qui a recueilli plus de 200.000 signatures.

Parlementaires belges, justice, Nations-Unies : Didier Reynders reste sourd à tout appel pour protéger son compatriote Ali Aarrass des tortures qu’il subit au Maroc.
C’est très dur de mener ce combat, mais on ne nous aura pas à l’usure”, témoigne Farida Aarrass, la soeur d’Ali. “La grève de la faim, c’est le seul moyen pour lui de dénoncer ce qu’il vit. On attend rien du Maroc qui a torturé mon frère ! On a besoin qu’Ali soit reconnu comme Belge à part entière. Son casier judiciaire est vierge, il a fait son service militaire ici, il n’a plus à prouver qu’il est Belge. Mais sous les lois anti-terroristes, tous les coups sont permis et on condamne des innocents. Cela ne peut plus durer ! Ali en est à sa 6 ème grève en 7 ans et demi ! Que faut-il attendre de plus ?! Je n’en peux plus de ce je-m’en-foutisme de l’Etat belge, de ce deux poids deux mesures, de ce refus d’appliquer le droit”.
En écho à cette femme d’une dignité rare, le MRAX et La Ligue concluent que la binationalité d’Ali Aarrass “ne peut continuer à servir de prétexte à l’indifférence d’un Etat qui sélectionne les citoyens de sa population qui méritent son assistance et relègue les autres dans une zone de non-droit où les injustices sont tues”.

La carte d’identité de la citoyenneté de seconde zone…
Il y a 2 ans, avec une consoeur et une artiste, j’avouais ma honte de vivre dans un pays où des politiciens, tels Didier Reynders, n’en ont rien à foutre du sort d’un compatriote en danger. J’écrivais que ce scandale, dont Ali risque de ne pas sortir vivant, rappelle à chaque Belge d’origine africaine que le racisme d’Etat peut briser sa vie à tout moment. Que faudra-t-il écrire demain ? Que pour être Belge et jouir des droits protecteurs de cette nationalité en toutes circonstances, il vaut mieux être “de race blanche” ?
Olivier Mukuna
(1) Voir “Le scandale Ali Aaarrass” : https://www.youtube.com/watch?v=MDU…

5 octobre : le MRAX, la Ligue des droits de l’homme et Amnesty international pour Ali Aarrass

dans ACTIONS/AVOCATS/COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS/TORTURE par

SOURCE

Affaire Ali Aarrass – Conférence de presse de la LDH et du MRAX – 5 octobre 2015

Ali Aarrass, citoyen belge et marocain extradé au Maroc par l’Espagne en 2010, a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. Condamné à 12 ans de prison en 2012, Ali Aarass a entamé sa sixième grève de la faim le 25 août dernier à la prison de Salé II, au Maroc.

Aujourd’hui, suite à 43 jours de grève de la faim, son état de santé devient de plus en plus préoccupant. Mais les conditions de détention le placent dans une situation de violence psychologique et physique telle qu’il est décidé à continuer sa grève jusqu’à ce que les autorités belges répondent à ses demandes :

Que le gouvernement belge réclame et obtienne le rapport ou les conclusions de l’enquête sur les tortures qui lui ont été infligées, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux, exigée par la Comité contre la torture de l’ONU au Maroc le 27 mai 2014 ;

Que le gouvernement belge fasse pression sur les autorités marocaines qui, après un an, n’ont toujours pas donné suite à la demande du Ministère des Affaires étrangères d’autoriser la visite consulaire de la Belgique auprès de son ressortissant détenu. De ce fait, interdire le consul belge de rendre visite à un Belge est une violation directe du droit international et l’Etat belge se doit de réagir. Sans réaction, nos autorités ne pourront faire cesser les maltraitantes subies et rétablir le respect des droits élémentaires du détenu ;

Que le gouvernement belge exige sa mise en liberté immédiate en conformité avec les recommandations venant du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ;

Ali Aarrass n’a toujours pas été définitivement jugé ou condamné et la détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses en attendant la réouverture d’un procès équitable.

Les humiliations, coups, insultes, provocations et autres traitements dégradants, révélés en partie par la vidéo projetée lors de la conférence de presse, ont fait d’Ali Aarrass l’un des symboles d’une campagne internationale contre la torture. Sa binationalité ne peut continuer à servir de prétexte à l’indifférence d’un Etat qui sélectionne les citoyens de sa population qui méritent son assistance et relèguent les autres dans une zone de non-droit où les injustices sont tues.

Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme se joignent au Comité de Soutien d’Ali Aarrass, appuient les demandes légitimes et urgentes du détenu et dénoncent le silence complice de la Belgique.

Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre

dans ACTIONS/COMMUNIQUES DE PRESSE/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

Belgique Wallone LDH
mrax logo

Ali AARRASS : Le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence de presse ce lundi 5 octobre

à 14h30 au siège du MRAX

Dans le contexte d’urgence lié à la grève de la faim de Monsieur Ali AARRASS, citoyen belge emprisonné et torturé au Maroc depuis 5 ans, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) organisent une conférence de presse conjointe ce lundi 5 octobre 2015 à 14h30 au siège du MRAX – 37 rue de la Poste à 1210 Saint-Josse-Ten-Noode.

Une vidéo exclusive révèlera les réelles conditions de détention de Monsieur Ali AARRASS et un Communiqué de presse sera diffusé à cette occasion.

La Ligue des Droits de l’Homme

Le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie

Conférence/débat à Rabat (Maroc) le jeudi 8 octobre 2015 à 17 heures au siège de l’AMDH

dans ACTIONS/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

Antidote Editions (www.antidote.be), le Comité Free Ali Aarrass (www.freeali.be), l’Association marocaine des droits humains (http://www.amdh.org.ma/fr) et Solidarité Maroc 05 (http://solidmar.blogspot.com)

vous invitent

Jeudi 8 octobre 2015 à 17 heures Rabat Maroc

Siège de l’AMDH,
Imm6, App 1, rue Akensous,  sur Avenue Hassan II,  Rabat.

Conférence/débat 

autour du livre

« Marraine des deux plus anciens prisonniers politiques au Maroc » de Marie-Jo Fressard

et

autour de l’affaire Ali Aarrass

en grève de la faim depuis le 25 août à la prison de Salé II

Avec la participation de

Marie-Jo Fressard, auteure, et Ahmed Chahid, ancien prisonnier politique

Luk Vervaet et Farida Aarrass du Comité Free Ali

Khalil Idrissi et Lahcen Dadsi, avocats d’Ali Aarrass

 

Nous vous attendons nombreux.

Ali Aarrass, preso y torturado : Amnistía Internacional en Avilés inicia una campaña en defensa de un belga-marroquí preso en Marruecos y en huelga de hambre

dans ACTIONS/LA PLATAFORMA POR ALI AARRASS/ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS par

Free Ali Aarrass now28.09.2015

SOURCE

E. CAMPO El grupo de Amnistía Internacional en Avilés tiene un nombre grabado a fuego: el de Ali Aarrass, un ciudadano belga-marroquí prisionero en Marruecos y en huelga de hambre desde el 25 de agosto. La causa de este hombre, que fue primero preso en España, y en 2011 condenado por presunta colaboración con un grupo terrorista por las confesiones obtenidas bajo supuesta tortura y coacción, llegará, de la mano de Amnistía Internacional, a colegios e institutos, y también a la calle. De hecho ya comenzó una campaña de recogida de firmas.

Farida Aarrass, la hermana del preso, cuenta de este modo su historia: « Ali Aarrass, es un ciudadano belga honesto. No tiene ningún antecedente judicial en Bélgica o en España. En cuanto a Marruecos, nunca había vivido allí. En Bélgica trabajó 28 años, y allí pagó sus impuestos, e incluso hizo el servicio militar ». Ahora lleva « privado arbitrariamente de la libertad », desde hace siete años y seis meses. « Después de haber sufrido el peor abuso que un hombre puede sufrir, Ali ya no puede más y exige justicia y, por supuesto, su inmediata liberación ».

El infortunio de Aarrass comenzó el 1 de abril de 2008, cuando le detuvieron en España. « No había ningún cargo contra él. Una investigación de más de dos años, con el famoso juez Baltasar Garzón al cargo, determinó que era inocente ». Pero de España fue extraditado a Marruecos. « Conocemos los métodos marroquíes. Una vez extraditado, se apresuran a torturarlo brutalmente durante los 12 días de custodia policial y le hicieron firmar documentos bajo tortura, que luego serían utilizados para condenarlo a 12 años de prisión por terrorismo », relata su hermana.

Y continúa: « Ali fue colgado por las muñecas durante horas y horas y golpeado en todo el cuerpo. Colgado boca abajo y sumergido en agua hasta la inconsciencia. Era reanimado y ahogado de nuevo… Una y otra vez… Le aplicaron electricidad en sus partes y oídos hasta que perdía el conocimiento. Fue violado con botellas, barras de metal, mangas… Le rompieron botellas de vidrio en la boca hasta que le cayeron varios dientes. Le dieron bofetadas en la cara con tanta violencia que del lado izquierdo no podía oír. Y muchas otras prácticas salvajes e inhumanas ».

Farida Aarrass sostiene que en todo este tiempo Bélgica nunca se interesó por él, porque los belga-marroquíes son, asegura, ciudadanos de segunda. « Esta situación ya dura demasiado tiempo, Ali Aarrass debe encontrarse en familia y en libertad. ¡Esto es más que suficiente! », clama la hermana del prisionero. La mismísima ONU ha pedido la revisión de su caso.

Este es el testimonio que empuja a Amnistía Internacional de Avilés a volcarse con la causa, junto a otras muchas organizaciones de todo el mundo. Carlos Gómez Iznaola, uno de los responsables de Amnistía en Avilés, explica que tiene previsto impulsar exposiciones de fotografías, actos musicales y conferencias, y también un envío masivo de postales con tres remitentes. Unas, dirigidas a Ali Aarrass, para darle ánimos. Otras, al Ministro de Justicia de Marruecos, para exhortarle a seguir la recomendación del Comité contra la Tortura de la ONU y ordenar la conclusión de una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura infligidos a Ali Aarrass, así como la revisión de su caso. Y, finalmente, un tercer grupo de misivas enviadas a Mariano Rajoy, presidente del Gobierno, para que permita que Aarrass sea visitado por dos médicos españoles de su confianza y ordene también una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura, así como la revisión de su caso. Avilés defiende a Ali Aarrass.

Question parlementaire à Didier Reynders de Georges Gilkinet, député féderal Ecolo, sur les visites consulaires à Ali Aarrass

dans AU PARLEMENT par

GilkinetNamur, le 25 août 2015

Question écrite de Georges Gilkinet, député, à Monsieur Reynders,

Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Concernant les suites de l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles obligeant l’État à accorder des visites du consulat belge à un citoyen détenu au Maroc

 En janvier 2014, vous avez été interrogé par ma collègue Zoé Genot concernant l’octroi de la protection diplomatique à un citoyen belgo-marocain détenu au Maroc. Pour rappel, ce ressortissant avait été extradé en décembre 2010 depuis l’Espagne en dépit d’un avis négatif du Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Sur place, il n’aurait pas eu droit à un procès équitable à l’issue duquel il a été condamné à douze ans de prisons sur base d’aveux qui auraient été obtenus sous la torture et rédigés dans une langue qu’il ne connaît pas. Il semble malheureusement que les faits de torture aient perduré après la condamnation.

 Vous aviez indiqué à ma collègue « qu’en signant la Convention de La Haye du 12 avril 1930, la Belgique a comme beaucoup d’autres pays marqué sa volonté de ne pas accepter d’intervention consulaire étrangère sur le sol belge pour des ressortissants belges possédant une double nationalité ». Vous aviez également fait état d’un contact avec votre collègue marocain pour des démarches humanitaires.

 Depuis cet échange en commission, un élément neuf est intervenu puisqu’en septembre 2014, la Cour d’appel a rendu un arrêt condamnant la Belgique à accorder des visites hebdomadaires de son consulat à ce ressortissant. Ce jugement aurait seulement été signifié en mars 2015.

 Compte tenu de ce jugement et de l’absence de nouvelles rassurantes concernant les conditions de détention de ce ressortissant, je souhaiterais vous donner l’occasion de faire le point sur ce dossier.

 Monsieur le Ministre,

Confirmez-vous la teneur de l’arrêt rendu en septembre 2014 par la Cour d’appel de Bruxelles?
L’État belge s’est-il bien soumis à l’obligation imposée par cet arrêt d’accorder des visites hebdomadaires de son consulat ?
A-t-il, au contraire, décidé de vous pourvoir en cassation contre l’arrêt de la juridiction bruxelloise? Le cas échéant, sur base de quels motifs?
En quoi ont consisté les « démarches humanitaires » sollicitées auprès de votre collègue marocain? Vos demandes ont-elles été suivies d’effets?
Quelles autres démarchez ont-elles été entreprises afin de trouver une solution humainement acceptable dans ce dossier particulièrement difficile ?
Je vous remercie par avance pour les réponses que vous donnerez à ces questions.

 

NOTE : jusqu’à ce jour pas de réponse à cette question de la part de Monsieur Reynders

Lettre à Didier Reynders : « Nous vous demandons d’intervenir immédiatement pour sauver Ali Aarrass avant qu’il ne soit trop tard… »

dans ACTIONS/Lettres/Letters/Brieven par

Turtelboom Reynders Maroc22 septembre 2015

Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,

Ce mardi 22 septembre, cela fait trois semaines qu’Ali Aarrass, citoyen belge ayant la double nationalité, est en grève de la faim à la prison de Salé II au Maroc.

Depuis 2014, l’affaire Ali Aarrass, que vous connaissez bien, est devenue tristement célèbre dans beaucoup de pays par la campagne contre la torture d’Amnesty International. L’année dernière, pas moins de 216.500 signatures demandant sa libération ont été remises au ministre marocain de la Justice et des Libertés. Mais rien n’y fait.

Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, dans son Avis du 21 octobre 2013, a demandé la libération immédiate et sans condition de M. Aarrass, ainsi que les réparations appropriées, après avoir déterminé qu’Ali Aarrass a été condamné à l’issue d’un procès inique s’appuyant sur des « aveux » obtenus sous la torture. Malgré cette demande de l’OU, Ali se trouve toujours en prison.

Le 25 août 2015, Ali a entamé la grève de la faim et formulé cinq demandes.

D’abord, l’arrêt des maltraitances et de l’arbitraire à la prison de Salé II.

Deux : la communication des résultats de l’examen sur la plainte contre la torture, résultats attendus depuis septembre 2014. Le 27 mai 2014, le Comité contre la torture de l’ONU avait donné 90 jours (3 mois) au Maroc pour réaliser une enquête impartiale et approfondie sur la torture infligée à Ali Aarrass, incluant un examen médical conforme aux standards internationaux. Une instruction a été rouverte, mais 17 mois après la demande du Comité contre la torture de l’ONU, il n’y a toujours pas de rapport ou de conclusions disponibles.

Trois : Une réponse à sa demande de cassation, réponse attendue depuis 2012.

Quatre. L‘autorisation de la visite consulaire de la Belgique, réponse attendue des autorités marocaines depuis septembre 2014.

Cinq. Sa mise en liberté immédiate. Ali Aarrass n’est toujours pas définitivement jugé ou condamné et sa détention provisoire dépasse aujourd’hui tout délai raisonnable prévu par la loi. L’article 546 du code de la procédure pénale marocain précise que « la Cour de cassation est tenue de statuer d’urgence et par priorité sur les pourvois formés par les détenus dans un délai maximum de trois mois de la date de la réception du dossier ». Sa mise en liberté immédiate après bientôt 8 ans de détention provisoire est la moindre des choses, même si les autorités marocaines envisageaient la réouverture d’un procès équitable.

Monsieur le Ministre,

Le 6 août 2013, en tant que Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, vous avez écrit une lettre à votre homologue marocain Saad-Eddine El Othmani, lui demandant « de bien vouloir tenir les autorités belges informées de l’état de santé de M. Ali Aarrass et de confirmer qu’il a accès à l’assistance médicale ». Vous avez écrit « souhaiter vous assurer que l’intéressé bénéficie de conditions de détention conformes au respect de la dignité humaine et du droit humanitaire international ».

Nous ne savons pas si les autorités marocaines vous ont tenu informé. Depuis deux ans, ni la famille, ni les avocats, ni le Comité Free Ali n’ont reçu aucune nouvelle de votre ministère à ce sujet.

Nous ne pouvons qu’avoir l’impression que, pour vous, avoir écrit une lettre dans laquelle vous avez encore souligné que « la Belgique ne conteste aucunement la condamnation d’Ali Aarrass », l’affaire est close. Vous vous êtes en effet opposé à la seule manière d’avoir des informations fiables sur les conditions de détention d’Ali, c’est-à-dire par une protection et une visite consulaires, qui existe pour tous les Belges, sauf pour les Belges ayant la double nationalité.

C’est le tribunal de première instance à Bruxelles qui vous a condamné, le 3 février 2014 à assurer une assistance consulaire à Ali Aarrass. Vous auriez pu vous soumettre à cette décision. Mais vous y êtes opposé et vous avez fait appel. Le 11 septembre 2014, la 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles a rejeté votre appel. Le premier jugement a été confirmé, cette fois, sous peine d’astreinte de cent euros par jour de retard dans le mois suivant le prononcé de l’arrêt.

Depuis, non seulement aucune visite consulaire n’a été effectuée, mais vous avez décidé d’aller en cassation pour casser le jugement en appel vous obligeant à assurer la protection d’Ali.

Néanmoins, dans une lettre du 9 septembre 2015, vous prétendez exécuter le jugement : « Afin de pouvoir rendre visite à un prisonnier, quel qu’il soit, une ambassade doit toujours solliciter l’autorisation d’effectuer la visite auprès des autorités du pays où la personne est détenue. La demande de pouvoir visiter Monsieur Aarrass a bien été introduite auprès des autorités marocaines. »

Cela fait donc un an que les autorités marocaines refusent de répondre à votre demande, interdisant au consul belge de rendre visite à un de ses concitoyens et violant ainsi le droit international.

Monsieur le Ministre,

Où reste votre protestation contre ce viol flagrant du droit international ?

Nous vous demandons d’intervenir immédiatement pour sauver Ali Aarrass avant qu’il ne soit trop tard…

1 04 Ali Aarrass parlement Alexis ManuPour le Comité Free Ali www.freeali.be

Luk Vervaet et Farida Aarrass

Co-signataires

Chris den hond, video-journalist

Marie-Françoise Cordemans, militante droits démocratiques

Eric Hulsens, ere-lector hoger onderwijs

Marc Nève, ancien vice président du CPT (comité européen pour la prévention de la torture et des peines et traitements inhumains ou dégradants – Conseil de l’Europe)’ et ‘ancien président d’ASF (Avocats sans frontières)

Mohamed Aadel, étudiant

Nordine Saidi, Militant Anticolonialiste / Bruxelles Panthères

André Posman, Klara ambassadeur kassieke muziek, ex directeur Concertzaal De Rode Pomp, Voorzitter VZW De Verenigde Cultuurfabrieken, Lic. geschiedenis, eredocent Kunsthogeschool Luca

Jean Flinker, Attac Bruxelles

Ginette Bauwens, filosoof

Nadine Rosa-Rosso, enseignante

Laurent Moulin, employé

Barbara Van Dyck, onderzoekster, Universiteit Leuven

Mark Vanderveken, Médecin

Cristina Gay, militante droits démocratiques

Frank Roels, MD, PhD, FRMS, em professor, Universiteit Gent

Paul Delmotte, retraité de l’enseignement supérieur

Herman De Ley, emeritus professor Universiteit Gent.

Jeannine Tips, animatrice militant a Solidarités Nouvelles

Pascale Mélon, employée communale

Manuel Lambert, Ligue des droits de l’homme

Prof. Dr. Lieven De Cauter, philosophe, KULeuven & RITCS

Zoé Genot, députée régionale ECOLO. Présidente de groupe au parlement régional bruxellois

Christophe OBERLIN, chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris

Mahdiya Elouiali, assistante sociale

Dominique Warroquiez, enseignante

Milena Sardella, secrétaire Commission Européenne

Kamar Takkal, employée secteur pharmaceutique

Pierre Van den Dooren – devellopeur Web

Daniel Joël Yves Christian Tröss, Nipanki Le Roij, fonctionnaire.

Mouedden Mohsin, président des Ambassadeurs de la Paix,

Youssef Chihab, directeur du département MENA, AFD International

Anne Löwenthal, chargée de communication

Manu Scordia, dessinateur

Guilhem de Crombrugghe, employé à l’asbl Prospective Jeunesse

Aurélie Delain, responsable administrative et financière

Rizelene El Maataoui, employée RH

Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’Homme

Liliane Mathys, professeure retraitée de la Haute Ecole Albert Jacquard à Namur

Saïda Boussouab, employée administrative

Anne-Marie Coppin, infirmière

Reguigue Mourad, employé de poste

Fatima Zibouh, chercheuse en sciences politiques et sociales

Jérome Offermans, étudiant

Aïcha Aalouchi, animatrice

Ben Salem Kheltoum, vendeuse

Péromet Mireille, enseignante retraitée

Hamid Bousghir, ouvrier militant de AMDH Belgique

Assia Louh, étudiante

Nathalie Preudhomme, enseignante

Sarah Dahnin, décoratrice d’intérieur

Anissa Amaanan, infirmière psychiatrique

Moreau Angélique, en invalidité

Ouarch Abderrahim, chauffeur

Ilse Stévenart, indépendante

Bouchal Abdalouahad, citoyen libre

Wafa Ouadguiri, animatrice

Hamdani Hanane, coiffeuse

Eléonore Offermans, étudiante

Nabil Bensliman, chauffeur

Mohamed Ouachen, artiste

Rudi Barnet, ancien expert du Ministère de la Communauté Wallonie-Bruxelles

Fidia Bouganzir, employee

Farah Hennioui traductrice,

Jessica Hennioui, avocate

Ismael Hennioui, sales manager

Insaf Takkal, enseignante

Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue « Politique »

Anissa Filali, éducatrice spécialisée

Christine Piérard, défenseur des droits humains

Jacqueline Terschueren, pensionnée

Zoubida Jellab, conseillère communale Ecolo Ville de Bruxelles

Mostafa daimoussi, restauration

Samia daimoussi, employée administrative

Norddine Daimoussi, étudiant

Mohssine Daimoussi, étudiant

Merzguioui Souad, coach en gestalt

Derfouf Mouhcine, Ingénieur

Stephanie Demblon, Agir pour la Paix

Derouich Khalid, Postier

Bensliman Nabil, chauffeur

Van Wymeersch Rita, invalide

Sellami Latifa, employée administrative

Benkassem Naoual, esthéticienne

Naima Gharbi, hôtesse d’accueil

Vanonckelen Yannick, infirmière

Mina Elfekri ,indépendante

Fouad Bouharb, ingénieur

Haddan Leila, animatrice

Boulouiha Hayat, femme de chambre

Peserovic Soraya, étudiante

Ben salem Mohamadi, commercant

Ben salem Youssef, employé administratif

Belkadi Rachida, enseignante

Mouna Tekal, responsable de projet

Noureddine Arbane, milieu associatif

Mohamed El Fekri, électricien

Suzanne Veldeman, retraitée

Amina Amadel, formatrice en alphabétisation et éducation permanente

Omar Annouri, Vice président Association Marocaine des Droits Humains AMDH-Belgique,
étudiant en Agrégation de biologie à l’ULB

 

 

 

 

 

 

Signer la lettre : voir événement Facebook : Soyons nombreux à signer !

 

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