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La cause d’Ali Aarrass à Grenoble (1er mars) et à Gap (3 mars)

dans ACTIONS par

Grenoble 1er mars : 

Présentation du livre de Marie-Jo Fressard et de l’affaire Ali Aarrass

Organisée par « Maroc Solidarités  Citoyennes »
Marie-Jo et Farida Rabat
(photo Marie-Jo Fressard et Farida Aarrass à Rabat)
Rencontre d’information et de débats
sur la solidarité avec les prisonniers politiques au Maroc
1er mars, de 18h à 20h30
au siège de l’association « Rencontre des cultures »
9 rue Hoche à Grenoble
(prendre le passage entre la CCI et la crèche « l’Ilot marmots » jusqu’à l’entrée du parc derrière la CCI)
Marie Jo Fressard viendra présenter son livre :
« Marraine des deux plus anciens prisonniers politiques du Maroc ».
Condamnés à perpétuité, ils furent libérés en 2008, après une incarcération de 25 ans qui aurait été plus longue sans le soutien et les démarches incessantes de Marie-Jo.
Elle sera accompagnée de Luk Vervaet qui a longtemps enseigné auprès de prisonniers à Bruxelles, et qui est très engagé dans la lutte contre les atteintes aux droits de l’Homme, notamment au Maroc : il est aussi animateur du Comité de Soutien au libraire belgo-marocain, Ali Aarras incarcéré au Maroc depuis 2008, maltraité, torturé et sans perspective de passer en jugement. L’une et l’autre  alterneront leurs voix pour répondre à vos interrogations sur la nature du système carcéral au Maroc.
Cette rencontre est organisée avec le soutien des associations  suivantes :  CIIP (Centre d’Information Inter-Peuples) – CADTM 38 (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde) – ATTAC 38 (Association pour la Taxation des Transactions financières et l’Aide aux Citoyens) – LDH Iran (Ligue des Droits de l’Homme en Iran)

Gap : 3 marsGAP Marie-Jo et Luk réunion du 3 mars 16

IRCT issues second criticism of national investigation in Ali Aarrass case (18 February 2016)

dans ORGANISATIONS POUR LES DROITS DE L'HOMME / FOR HUMAN RIGHTS/TORTURE par

IRCTOn Monday, the IRCT (International Rehabilitation Council for Torture Victims) submitted an expert review of the second medico-legal report (MLR) of alleged torture victim Mr Ali Aarrass, concluding that Morocco’s medico-legal investigation still fails to comply with international standards.

The review, which was conducted with the assistance of an expert from the Independent Forensic Expert Group (IFEG), finds that while the second MLR improves upon the first, it still falls short of the Istanbul Protocol standards in key areas. In particular, the review points out that the MLR’s conclusions on physical evidence are inadequate and the conclusions on psychological evidence are unjustified.

In 2011, the Rabat Court of Appeal ordered the first medico-legal evaluation of Mr Aarrass, who alleges that he was detained and tortured by the Moroccan police from 14 to 24 December 2010.
This evaluation was conducted by doctors from the Ibn Sina Hospital.

Upon the request of Mr Aarrass, in 2012, the IRCT then conducted an expert review of the MLR and found that it failed substantially to comply with international standards and principles on the investigation and documentation of torture and ill-treatment as set out in the Istanbul Protocol.

Relying on this review, in a decision on 24 June 2014, the United Nations Committee against Torture found that Morocco had not met its obligation to conduct a prompt and impartial investigation into Mr Aarrass’s allegations of torture. The Committee also expressed concern that confessions are commonly used in Morocco, particularly in cases of terrorism, and this creates conditions for torture and ill-treatment.

In response to the Committee’s decision, the Moroccan authorities ordered a second medico-legal evaluation of Mr Aarrass, which took place from 6 to 28 November 2014. It is this evaluation that the IRCT has reviewed.

The IRCT urges the Moroccan Government to take all necessary actions to comply with the 24 June 2014 decision of the United Nations Committee against Torture, which include conducting a prompt and impartial investigation following international standards.

unint-day-against-torture To read the full expert review click here.

SOURCE

Lettre d’Ali Aarrass : la DGAPR (*) doit prendre les mesures qui s’imposent contre Moulat Driss et Mohamed Al Baqaly

dans Lettres/Letters/Brieven par

DGAPR prisons-facebook(*) La direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion du Maroc

Par la présente, je voudrais informer la DGAPR des multiples violations du règlement de la part du dénommé Moulat Driss (MD) et de son collègue Mohamed Al Baqaly.

Il serait je pense, judicieux que la DGAPR prenne les mesures qui s’imposent face aux actes produits dans la prison de Salé II, par ces derniers. Il est même urgent que la DGAPR prouve son sérieux et professionnalisme à l’égard du droit pénitentiaire, ainsi que son sens des responsabilités à l’égard du rôle qui lui est conféré.
Ici dans la prison de Salé II, nous avons deux personnes représentant la DGAPR. Les dénommés Moulat Driss et Mohamed Al Baqaly.
J’en viens aux faits…
Il s’avère qu’un détenu, apparemment très naïf se soit laissé acheter par Moulat Driss. Il y en a d’autres bien entendu qui de la même manière se sont laissé soudoyer et ont reçu un portable Galaxy pour espionner les prisonniers désignés par M. D., en échange d’un rapport prometteur qui leur permettrait d’être condamné à une peine moins lourde, voire même se faire libérer… Mais la particularité de ce dernier naïf recruté est qu’il a été affecté à un rôle dans l’infirmerie.
En effet Moulat Driss lui a donné le droit de distribuer leur médication aux prisonniers, de les appeler à venir à l’infirmerie lorsque le droit d’une consultation médicale a été donné, mais aussi de les approcher et leur permettre de passer des appels à partir d’un portable qu’il lui a offert pour gagner sa sympathie.
Le lieu où ce détenu et Moulat Driss se retrouvent pour discuter en toute discrétion est l’infirmerie, endroit où il n’y a pas de caméras de surveillance.
Ce détenu est vu aujourd’hui comme étant le confident de M.D.

Ce confident a même pu avoir accès à un listing portant les numéros d’écrous de ceux qui sont désignés pour être transférés. Ce sont les prisonniers pour qui M. D. et son collègue ont rédigé des mauvais rapports, qu’ils soient condamnés ou pas. Ces numéros sont surlignés au fluo.
Du fait qu’il a ce droit, ce détenu informe ceux désignés pour transfert, avec qui il a d’une certaine manière des bons liens où pour qui il affiche une certaine préférence, alors que c’est formellement interdit. Du coup, il est arrivé que des prisonniers qui ont appris qu’ils allaient être transférés en avance, se sont révoltés et ont aggravés leur cas.

Moulat Driss, offre la garantie à ce détenu que personne ne pourra toucher à son GSM, enfin il veut dire… que personne n’a le droit de le lui retirer. Même pas le directeur !
Cela a provoqué chez ce détenu une confiance excessive, se sachant jouir d’une immunité (même si ponctuelle) il va jusqu’à se promener partout, sentant gagner en pouvoir, il s’est vanté dans le quartier auprès des codétenus, qu’il avait des droits qu’aucun d’autre ne possède. Si bien qu’il en a oublié qu’il valait mieux pour lui garder toute discrétion.

Ce pauvre gars fut acheté par quelques cigarettes et quelques promesses. Et au final, sans se rendre compte il s’est retourné contre Moulat Driss en confiant à tout le monde tout ce qu’il lui a promis, et moyennant quoi….

Toujours ce même détenu qui occupe la cellule en face de la mienne, m’ a dit que Moulat Driss lui a confié, qu’il compte me rendre la vie impossible, et que même si je cherche à me rapprocher du directeur pour le bien des détenus, il ne me laisserait pas faire. Je rappelle que c’est le directeur qui est venu chez moi et non pas le contraire….soit.

Et il a mis sa promesse en exécution et s’en est pris à deux prisonniers. Ceux qui m’aidaient lorsque j’étais en grève de la faim. Je les aime beaucoup, un attachement fraternel sans nom. L’un des deux est un artiste peintre et le directeur misait sur lui pour son travail de réinsertion.
Un magnifique projet qui tombe à l’eau. Le pire c’est que cette ordure agit à sa guise, sans aviser quiconque. Le directeur fut surpris, choqué de voir l’artiste prêt à quitter la prison pour transfert ailleurs.
Un comportement si lâche si ignoble.

Il est urgent que la DGAPR gère comme il le faudrait son service.
Il serait peut être même intéressant que vous fassiez faire des stages à ces deux bandits qui desservent la DGAPR, qui n’ont aucune compétence dans l’établissement des rapports, qui manquent totalement de connaissance dans le domaine et utilisent des méthodes illégales, vicieuses, inhumaines.
Il me paraît impossible qu’ils puissent mener à bien le rôle qui leur a été octroyé. Il y va de la réputation de la DGAPR, de son image qui comme vous le savez est déjà fort en péril.
Ce n’est certainement pas en contrecarrant les projets de réinsertion que le directeur veut mettre sur place qu’ils arriveront à un résultat probant.
Leurs intentions sont évidemment toutes autres, que le bien des détenus, que d’une meilleure entente, un meilleur vivre ensemble, dans le respect et la dignité.

En espérant que vous tiendrez compte de ces quelques remarques accompagnées de faits concrets, veuillez agréer mes sincères salutations

Ali Aarrass, le 1er février 2016

Communiqué de presse : Les binationaux : citoyens de seconde zone ?

dans ACTIONS/DOUBLE NATIONALITE par

carte d'identité Ali aarrassCOMMUNIQUÉ DE PRESSE – BRUXELLES 25 JANVIER 2016.

À l’heure où, le Ministre Jambon, Vice-Premier ministre et ministre de la Sécurité et de l’Intérieur,pousse les propos de Joelle Milquet sur la « coopération nécessaire avec le Maroc » à son comble en invitant à déléguer la gestion du pouvoir exécutif à la police marocaine dans les quartiers populaires de Bruxelles afin d’en contrôler la population issue de l’immigration, le Comité Free Ali invite à une journée de mobilisation, de formation et de réflexion autour du

Statut des bi-nationaux en Belgique

Samedi 30 janvier à 14h au Vaartkapoen, Schoolstraat 70, 1080 Molenbeek


En effet, l’ affaire Ali Aarrass, met en  lumière les inégalités touchant de manière systémique la population binationale soumise à la déchéance de nationalité dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Une analyse comparative des réformes belges et françaises sera également portée à la connaissance du public.

Plusieurs intervenants prendront la parole :

Zakia Khattabi, co présidente du parti Ecolo, Luk Vervaet, ex enseignant dans les prisons et auteur, Leïla Lahssaini, avocat, membre du PROGRESS Lawyers Network, Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’homme. Modératrice : Khadija Senhadji.

D’autre part, un collectif d’artistes investiront la scène en deuxième partie d’après-midi, se refusant àcautionner l’argumentation culturelle avancée par le ministre Jambon à la légitimation d’un apartheid en Belgique.

En effet, si le Ministre Jambon veut introduire « les manières culturellement très différentes » de la police marocaine en Belgique, la population belge sera dorénavant divisée en deux parties : celle surveillée et traitée à la belge et celle « culturellement différente », à la méthode marocaine. Nous nous insurgeons face à cette situation et alertons sur le danger de la situation présente. Alors qu’une prison pour Belgo-Marocains au Maroc est proposée par Bart De Wever, allons-nous assister dans notre pays aux premiers kidnappings et tortures à la marocaine dès l’année prochaine ?

Nous invitons vivement les acteurs du monde médiatique à assister à cette journée et à en relayer les échanges.

Avec Mohamed Mesbahi, Hydra, Soledad Kalza, Ladoshad (rap), Jack Noisy, Manza et Le Choeur d’Ali Aarrass.

Responsable de l’organisation de l’évènement : Hanane Hamdani 0488 60 49 37

Pour le Comité Free Ali et sa Cellule Média : Julie Jaroszewski 0497855460

Ce samedi 30 janvier : « Les binationaux en danger !? »

dans ACTIONS/ARTS/DOUBLE NATIONALITE par

affiche les binationaux à la lumière d'Ali Aarrass

La conférence avec Leila Lahssaini, Zakia Khattabi, Luk Vervaet et Alexis Deswaef, modérée par Khadija Senhadji : cliquez ICI

Le concert avec Mohamed Mesbahi, le groupe Hydra, Julie Jaroszewski, Lado Shad, Jack Noisy et Manza : cliquez ICI

Evénement Facebook : Les binationaux à la lumière d’Ali Aarrass  : cliquez ICI

Aimez la page Libérez Ali Aarrass : cliquez ICI

UK January 2016 action for Ali Aarrass

dans ACTIONS/FRIENDS OF ALI AARRASS LONDON SUPPORT COMMITTEE par

ali_aarrass releaseDear Friends of Ali Aarrass,

14 December 2015 marked the fifth anniversary of Ali’s unlawful extradition by Spain to Morocco. The date was marked by Amnesty International (Belgium) handing in a 10,000-signature petition to the Moroccan ambassador to Belgium, and also by a broadcast on RiveWest  a webradio run by residents of the Molenbeek district of Brussels (see Liz Fekete’s article on policing and media coverage of the district here).

Members of the campaign to free Ali gathered the following day, 15 December, outside the Radisson Hotel, where Belgian foreign minister Didier Reynders was being wined and dined by the US Chamber of Commerce, to show Reynders the meal given to prisoners in Sale II, the notorious prison where Ali is held, and to demand that Belgium comply with the court order to give Ali consular assistance. Supporters kept up the pressure in the new year, with a picket of another expensive dinner attended by Reynders on 6 January. (The Free Ali website has details.)

Meanwhile, Amnesty International UK is asking its supporters to write to their MEPs this month or next about disrespect of human rights in Morocco, with a particular focus on Ali’s case and that of Wafae Charaf and Oussama Housne. They have asked whether Ali’s supporters in the UK can do the same. I circulate their appeal below.

If you can do so, ask your MEP to write to the Mission of the Kingdom of Morocco to the European Union expressing your concern. You could even ask for a meeting with your MEP to discuss it. You can find your MEP by going to www.europarl.org.uk/en/ your-meps.html. Click on your geographical region and this will then take you to a list of the  MEPs for that region with their contact details. Please particularly target MEPs who are on the Civil Liberties, Justice and Home Affairs and Foreign Affairs committees.

In order that you can brief your MEP, the details of the cases are set out below. (In Ali’s case you may recall much of what follows but a reminder may be useful.)

Thank you. 

Ali Aarrass london support committeeFrances Webber
London Friends of Ali Aarrass

 
Ali Aarrass  is a 53-year-old Belgian-Moroccan national who used to run a bookshop in Brussels and later a cafe in Melilla. On 14th December 2010, the Spanish authorities extradited Ali to Morocco, where (despite being a citizen) he had never lived. The extradition was in breach of a stay requested by the UN Human Rights Committee and ignored warnings from Ali’s family, lawyers and supporters and from Amnesty International that Ali would be at risk of incommunicado detention, torture and unfair trial.
In Morocco, Ali was held incommunicado for 12 days and brutally tortured in a secret detention centre run by the General Directorate for the Surveillance of the Territory (Direction generale de la surveillance du territoire, DST) in Temara.  He was beaten on the soles of his feet, given electric shocks to his testicles, suspended from his wrists and burned with cigarettes.  On 19th November 2011, solely on the basis of a « confession » extracted under torture (and written in Arabic, a language he does not understand), he was convicted of participating in and procuring arms for a criminal group known as the « Belliraj Network ». He was sentenced to 15 years in prison which was reduced to 12 years on appeal. Ali has always maintained his innocence.

In September 2012, the UN Special Rapporteur on Torture, Juan Mendez, and an independent forensic doctor, visited Ali in detention and confirmed his torture claims.

In July 2014, the UN Human Rights Committee condemned Spain for its extradition of Ali.  The Committee found as a fact that Ali had been tortured, and that the Spanish authorities had not properly assessed the risk of torture before extraditing him. They said that Spain’s treatment of Ali violated Article 7 of the International Covenant for Civil and Political Rights, which bans exposure to torture or inhuman or degrading treatment. Spain was asked to award Ali adequate compensation and to take all possible measures to work with the Moroccan authorities to ensure that he was well treated. In 2015, the Committee Against Torture also expressed concern about the extradition and called on Spain to investigate Ali’s torture allegations.

In January 2014, the UN Working Group on Arbitrary Detention named Ali as someone who had been convicted solely on the basis of torture evidence and called on the Moroccan authorities to reform the penal code to prevent reliance on such evidence. It asked for Ali’s immediate release with compensation for his detention. 
In February 2014, the Brussels High Court ruled that the Belgian authorities are under a duty to provide Ali with consular assistance. Their ruling was upheld by the Belgian Court of Appeal on 9 September 2014, and the Belgian authorities are appealing this decision before the Court of Cassation.

On 19th May 2014 the UN Committee Against Torture found that the Moroccan authorities violated several articles of the Convention Against Torture with regard to Ali and called on them to  investigate and report to the Committee within 90 days. Ali had two meetings with an Investigative Judge and in November 2014 he underwent a medical examination over several days without an independent monitor present. Ali’s lawyers have yet to receive the report of his medical examination, and have said that they were not aware that any witnesses were questioned or that any locations identified by Ali were searched. 

Ali has undertaken several hunger and/ or thirst strikes, coming close to death on occasions and permanently impairing his health, in protest against his continuing imprisonment and the reprisals and ill-treatment he has suffered  in Sale II prison for publicising his case. Most recently, in August 2015 Ali went on hunger strike to protest about fresh improper treatment by the head guard  in his prison block, significant delays in the investigation carried out by the judicial authorities into his torture allegations, and the failure of the Court of Cassation, Morocco’s highest court, to list his appeal, nearly three years after his appeal against conviction was lodged. On 29 September 2015, he said that several men came to search his cell, without identifying themselves, although some were wearing green uniforms and others civilian clothes. They threw him to the floor, causing him severe pain, and kicked him and shouted at him when he asked to see a doctor. He said that they filmed the search, which lasted over two hours, and destroyed his personal belongings off-camera. His family believe that this was in retaliation for Ali having reported being tortured in 2010, as well as the international public campaign calling for his release.

Ali suspended his hunger strike on 4th November 2015 as his health was failing. Amnesty International heard in November 2015  that the investigation into Ali’s allegations of torture had been closed. Ali’s lawyers were informed of the decision as they attempted to bring  a civil action and were told that this was not possible, because the investigation had been closed. They have had no access to the decision but understand that the case was dismissed.

Our calls are: that the Moroccan authorities must ensure that Ali is protected from further ill-treatment and is treated humanely; that they must order a prompt, independent and impartial investigation into the ill-treatment that Ali suffered on 29 September, and hold those responsible to account; and must implement the decision of the Working Group on Arbitrary Detention, ie, release Ali immediately and give him adequate compensation.

 Wafae Charaf (28) and Oussama Housne (23) are both considered by Amnesty International to be prisoners of conscience and AI is campaigning for their release. Wafae and Oussama are currently imprisoned in separate prisons in Morocco on charges of slander and false allegations of torture. Wafae reported to Amnesty International that she was abducted after attending a workers protest in Tangiers, Morocco in April 2014, where she was tortured by a group of men who threatened further violence if she continued with her activism.
After filing a report with the authorities an investigation was launched, however, rather than the perpetrators being arrested Wafae ended up in prison charged with “falsely reporting torture.” On August 12, 2014 she was sentenced to a year in prison and ordered to pay a fine of 1,000 Moroccan Dirhams (66 GBP) for slander and “falsely reporting torture” and to pay an additional 50,000 Dirham (3,330 GBP) to the Moroccan police department for slander, even though she never named the department in her accusations. Since her initial trial, and during the appeal process, Wafae’s sentence has been increased by a further year.

In a mirroring case, Oussama House was abducted after leaving a protest in May of 2014 where he was tortured by a group of men via burning with a heated metal rod and raping him with their fingers. Oussama publicised this incident on his YouTube channel with the goal of having the Moroccan authorities investigate his abuse. However, he was subsequently arrested after they claimed his allegations were not truthful and he had lied about his torture.

On the 23rd of July Oussama, like Wafae, was imprisoned on charges of “falsely reporting torture” and slander, however, he was handed a three year sentence. Oussama was also ordered to pay 100,000 Dirham (6,660 GBP) to the Moroccan police for slander, even though again like Wafae, he had never named the police in any of his allegations.

Vidéos des artistes à l’affiche de l’événement « Les binationaux à la lumière d’Ali Aarrass » (30 janvier, 14h, Vaartkapoen, Bxl)

dans ACTIONS/ARTS par

mohamed Mesbahi * Mohamed Mesbahi, le groupe Hydra, Julie Jaroszewski, Lado Shad, Jack Noisy et Manza seront à l’affiche de l’événement « Les binationaux à la lumière d’Ali Aarrass » du 30 janvier au Vaartkapoen (voir programme cliquez ICI)

MOHAMED MESBAHI :

 

LADO SHAD :

 

HYDRA :

 

JULIE JAROSZEWSKI :

 

JACK NOISY :

 

MANZA :

 

Les binationaux à la lumière d’Ali Aarrass, 30 janvier 14h, Vaartkapoen BXL

dans ACTIONS par

Latuff-Ali-Aarrass Le Comité Free Ali organise cet événément afin d’eclairer toutes les personnes intréressées sur la thématique « les binationaux ».

A travers l’affaire Ali Aarrass, la lumière est faite sur des inégalités touchant ces derniers et il nous a paru très important d’informer nos réseaux à bien connaitre le sujet.

Programme :

– Intervention de :

* Zakia Khattabi, co-présidente du parti Ecolo, qui en tant que députée a géré l’instruction d’un dossier sur les binationaux.

* Luk Vervaet, ex-enseignant dans les prisons et auteur de livres dont « Guantanamo chez nous ? », nous parlera de la déchéance de nationalité dans le cadre de la lutte antiterroriste.

* Farida Aarrass, sœur du binational Ali Aarrass, nous donnera des nouvelles de ce dernier et nous fera un compte rendu de sa situation qui se veut toujours aussi inquiétante.

* Leïla Lahssaini, avocat, membre du PROGRESS Lawyers Network, auteur de l’article : « Quelle protection pour les double-nationaux en Belgique ? Réflexions sur l’affaire Ali Aarrass », (Revue belge de droit international 2012/2). 

* Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’homme, nous parlera de la réforme belge et française (en quoi c’est different) et critiquera les deux réformes tant en droit (discriminations) qu’en fait (inutile dans la lutte contre le terrorisme).

* Khadija Senhadji : modératrice du débat

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– Présence d’artistes engagés : 

* Mohamed Mesbahi
* Hydra
* Julie Jaroszewski
* Ladoshad (rap)
* Jack Noisy
* Manza 

PAF : 5 euros

Possibilité de se restaurer sur place à des prix très abordables. Toutes des préparations culinaires faites maison !
Les bénéfices permettront de s’acquitter des frais de justice et autres frais de Campagne pour la libération d’Ali Aarrass.

BD Ali Aarrass Lors de cet événement on y mettra en vente 50 bandes dessinées de Manu Scordia. Pensez à vous la procurer pour la modique somme de 5 euros. Il s’agit de la première partie qui s’intitule « Ma vie d’avant ».

lettre à ali aarrass Livre d’or pour Ali Aarrass : tout le monde qui le souhaite écrit un petit mot pour Ali Aarrass, qui lui sera envoyé par la suite.

Où ? 
De Vaartkapoen
Rue de l’Ecole 76, 1080 Molenbeek, Bruxelles, 

Quand ? Samedi 30 janvier à 14 heures

Facebook event

Contact : Hanane Hamdani 0488 60 49 37

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