Le lundi 1 octobre : « Dernière chance d’un procès équitable pour Ali Aarrass au Maroc »

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28 septembre 2012 – COMMUNIQUE DE PRESSE

 

CABINET D’AVOCATS JUS COGENS – Me Christophe MARCHAND (GSM: 32.486.32.22.88 ; cm@juscogens.be) – Me Dounia ALAMAT (GSM:32.472.40.58.02 ; da@juscogens.be) – Me Nicolas COHEN (GSM : 0032.470.02.65.41 ; nc@juscogens.be)

 

Affaire Ali AARRASS : Dernière chance d’un procès équitable au Maroc

 

La situation du belgo-marocain Ali AARRASS est tristement connue[1].

 

Poursuivi pour terrorisme au Maroc sur base d’aveux obtenus sous la torture, Monsieur AARRASS n’arrive pas à obtenir que le gouvernement marocain mène une enquête sérieuse sur les sévices subis.

 

Malgré les contre-rapports réalisés par des médecins-légistes reconnus internationalement.

 

Malgré le soutien d’une quarantaine d’avocats, de quantité d’ONG et de parlementaires belges, anglais et français.

 

Malgré les demandes réitérées de la défense afin que le Maroc respecte ses engagements à, enfin, faire primer les droits de l’homme.

 

Malgré les innombrables erreurs de procédure qui émaillent les poursuites odieuses menées contre lui et les faux-fuyants habituels de la justice marocaine.

 

Malgré la visite du Rapporteur Spécial des Nations-Unies contre la torture, qui a vu Ali dans sa prison de misère et a procédé à une expertise médico-légale (confidentielle!) en bonne et due forme.

 

Malgré la condamnation sans équivoque, par la Cour européenne des droits de l’homme, des pratiques systématiques de torture du Maroc, le 25 septembre 2012, à l’occasion d’une affaire EL HASKI c./ BELGIQUE[2].

 

Ali AARRASS risque lundi prochain, 1er octobre 2012, de voir sa sentence de 15 années de prison purement et simplement confirmée par des juges aux ordres des tortionnaires habituels du Maroc.

 

Sauf si le Comité des Nations-Unies contre la torture, saisie ce matin d’une demande de mesure provisoire, afin que le gouvernement marocain soit obligé de mener une enquête impartiale et conforme aux standards internationaux, invite enfin la pseudo-démocratie marocaine à respecter ses engagements internationaux.

 

 

 

[1] Pour les nombreux développements de cette affaire, voir. le site internet freeali.be

 

[2] http://hudoc.echr.coe.int/sites/fra-press/pages/search.aspx?i=003-4090253-4797447#{« itemid »:[« 003-4090253-4797447 »]}